Quatre-vingt-dix pour cent du programme 2009 de la commune de Baraki est consacré aux routes en piteux état. Aucun quartier n'est épargné. Sur un réseau de 103 kilomètres, une partie infime, soit environ 20%, a été goudronnée et ce, depuis très longtemps. En revanche, une bonne partie s'est dégradée entre-temps. La commune de Baraki connaît un déficit global d'à-peu près 140 milliards de dinars, pour lequel l'APC a décidé de mettre le paquet pour en résorber au moins le quart, soit entre 25 et 30%. Les travaux devraient coûter à la commune quelque 50 milliards de dinars. A ce propos, le vice-président chargé des affaires techniques, nous a indiqué que pour cette année 2009, la commune a fait une demande dans le cadre du Plan communal de développement (PCD), pour la dotation de l'APC d'une enveloppe budgétaire évaluée à 53 milliards de dinars. Cette enveloppe devrait servir à l'opération de revêtement des routes. «Nous attendons la confirmation et l'adoption par la wilaya», a-t-il précisé. Notre interlocuteur poursuit en soulignant, qu'entre-temps, sur le budget primitif et communal, l'APC a encore programmé 9 milliards, toujours dédiés aux routes, notamment celles du chef-lieu de la commune, du fait qu'elles sont anciennes et dégradées d'où la programmation de leur renforcement. Tout cela, sans parler des programmes de développement sectoriel (PSD) et le PCD initialement votés et qui sont en cours. Concernant le PSD, notre interlocuteur a souligné que celui-ci devait entrer en vigueur en 2006, précisant que des retards sont enregistrés sur ce plan pour des raisons multiples, invoquant, entre autres, des contraintes administratives et des problèmes de financement. Les travaux doivent démarrer incessamment, ce mois-ci, pour les routes du lieu dit El-Merdja qui a bénéficié d'une enveloppe de 29 milliards de centimes. Des travaux toucheront également un autre quartier, Delbouze, pour lequel une somme de 24 milliards a été allouée et consacrée au revêtement en bitume de 6 kilomètres. Cette enveloppe entre dans le cadre du PCD qui n'est pas pris en charge par l'APC, mais par les services de la direction des travaux publics de la wilaya. Les travaux devraient, selon notre interlocuteur, qui s'en tient aux assurances du bureau d'études, démarrer en même temps que ceux du quartier El-Merdja.