On parle de déclin, de baisse de niveau. On accuse les universités d'avoir un faible rendement. Toutefois pour les observateurs, il est inopportun de «blâmer» les étudiants et les enseignants. Ils pointent plutôt du doigt la politique basée sur le quantitatif au détriment du qualitatif. Le cas de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou illustre parfaitement la désillusion de nos universités. Jadis fleuron de la région, cette université est, depuis quelques années, entrée dans une phase d'instabilité et dans une spirale de protestation estudiantine.