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Une cité pas comme les autres
Publié dans Info Soir le 17 - 03 - 2009

Désordre n Le cas de la résidence universitaire de Oued Aïssi semble unique. Les responsables sont complètement dépassés.
Il est 18h30 quand nous arrivons à la cité des garçons de Oued Aïssi. Une localité située à une dizaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou. Notre choix de visiter cette cité n'est pas fortuit. Si cette résidence demeure la plus connue de toutes les cités universitaires de la ville, ce n'est pas parce qu'elle est la plus importante.
Elle doit plutôt sa renommée au fait d'être la plus ancienne et à un événement historique dont elle a été le théâtre : les événements du printemps berbère de 1980. «On ne peut parler de Oued Aïssi sans évoquer ce mouvement», dit-on.
C'est là où les événements du printemps berbère ont commencé après que les autorités eurent refusé à l'écrivain Mouloud Mammeri de donner une conférence aux étudiants.
Et c'est dans cette cité même que les unités anti-émeutes avaient violemment réprimé les étudiants protestataires. Mais cela appartient désormais au passé. Les temps ont changé et les revendications d'antan ne sont plus celles d'aujourd'hui. Maintenant, les résidants revendiquent l'amélioration de leurs conditions de vie au sein de la cité. Les défaillances sont importantes dans cette résidence même s'il faut signaler qu'il existe tout de même des aspects positifs.
En ce qui concerne la propreté, par exemple, la cité de Oued Aïssi, reste peut-être la seule cité universitaire au niveau de la wilaya où le problème n'a jamais été soulevé par les résidents.
«A Oued Aïssi, on ne badine pas avec l'hygiène», dit un étudiant.
“A propos de la propreté des lieux, nous n'avons aucun problème, les femmes de ménage font bien leur travail et assurent convenablement leur service en procédant quotidiennement au nettoyage des douches, des toilettes et des couloirs…», ajoute-t-il. On indique également que toutes les chambres sont équipées de chauffage et les appareils paraissent en bon état «Oui, ces appareils fonctionnent normalement. Sans chauffage, on ne peut pas rester 5 minutes dans la chambre.
Le froid caractérisant la région de Oued Aïssi est rigoureux», affirme notre interlocuteur. Cependant et hormis ces quelques points positifs, le jeune étudiant qui nous sert de «guide», signale que les conditions de vie dans cette cité d'une manière générale sont loin d'être idéales.
Ce que confirment les autres résidants rencontrés. Le manque de sécurité à l'intérieur comme à l'extérieur de la cité constitue un véritable problème pour eux.
Ces derniers, se plaignent également de la présence d'intrus qui accèdent en toute quiétude à l'enceinte de la résidence.
«Pis, il existe certains individus étrangers à la communauté universitaire, les ‘'clandos'', qui occupent des chambres au moment où des étudiants, notamment les nouveaux, trouvent toutes les difficultés pour en avoir une», regrettent-ils, soulignant aussi que malgré l'ouverture d'un nouveau restaurant, les longues files font désormais partie du décor.


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