Importance n Approché, le nouveau directeur général de l'Inped, Abderrahmane Mouffok, met en exergue l'importance que revêt l'établissement dans le paysage économique national. «L'Inped est un joyau, une pierre précieuse dans le tissu économique et industriel quelle que soit la nature de l'entreprise», déclare M. Mouffok. Il se dit de ceux qui ne sont pas restés indifférents face aux multiples changements et aux mutations que connaît le monde d'aujourd'hui. Pour lui, il n'est plus permis, alors que les autres pays sont en train de réaliser des avancées remarquables en termes de développement tous azimuts, de se refermer sur soi et se demander si on pourrait, un jour, se développer. En tout état de cause, M. Mouffok se dit «optimiste» et pense que le développement nous est à portée de la main à condition, toutefois, que tous les facteurs nécessaires soient réunis. Il en veut pour preuve les capacités des Algériens à comprendre, à analyser et à avancer. Les objectifs de la nouvelle vision du ministre de l'Industrie sont clairs, selon lui. En l'occurrence, faire en sorte de transformer l'Inped de son état actuel à un stade où il sera considéré comme une grande école de management. Néanmoins, pour espérer atteindre cet objectif, le staff dirigeant et l'encadrement de l'Institut disposent, selon le premier responsable, d'un mois pour mettre au point ce qui est communément appelé «un business plan» ou «feuille de route». En somme, un plan d'action sur lequel se penchera la direction pour les cinq prochaines années et qui sera subdivisé en trois phases : à plus ou moins courte échéance, à moyen et long terme. Selon M. Mouffok, le ministre de l'Industrie s'est dit entièrement disposé à déployer tous ses efforts en vue d'assurer à la nouvelle équipe dirigeante de l'Inped, «le minimum de moyens» pour lui permettre d'atteindre les objectifs fixés. Il a rappelé que son équipe dispose d'une durée de 30 jours pour réaliser un plan d'action devant s'étaler sur 5 ans. Au-delà de cette échéance, un rapport sera envoyé au ministère de tutelle, mais aussi au conseil d'administration qui prendront la décision commune d'enclencher le travail en validant la feuille de route du directoire de l'Inped. Selon notre interlocuteur, la nouvelle direction de l'Inped a d'ores et déjà entamé un travail de diagnostic et un état des lieux de l'Institut a été réalisé. Il souligne que parmi les priorités que le ministre de l'Industrie a tracées à la nouvelle équipe, figure un premier travail qui consiste en une première démarche, prélude de la «grande école». Ce travail se décline essentiellement sous deux aspects. Le premier baptisé programme exécutif, s'adresse aux décideurs ou les «décision makers» au sein des entreprises, à l'instar des directeurs généraux. Ces derniers devront savoir quelles sont les décisions appropriées à prendre et qui, surtout, ne risqueraient pas de compromettre l'avenir de leurs propres entités économiques. Le second aspect consiste à engager des partenariats avec les grandes écoles de management au niveau mondial. L'Inped aura, dans ce cadre, à choisir une école avec laquelle elle établira un partenariat à long terme.