Avis n Il appartient aux Algériens de choisir «en toute liberté et en toute transparence» le candidat qu'ils jugent le mieux placé pour mener le pays à bon port, a affirmé le candidat Bouteflika. C'est la ville de Batna qui a été choisie par Abdelaziz Bouteflika pour donner le coup d'envoi de sa campagne électorale. Lors d'un meeting qu'il a animé avant-hier, jeudi, à la salle omnisports, il a indiqué que son programme ne diffère pas de ceux qu'il a présentés à l'occasion des présidentielles de 1999 et de 2004. "Il s'inscrit dans la continuité de ce qui a été réalisé ", a-t-il affirmé, avant de s'étaler sur le bilan de ses dix ans à la tête de l'Etat. Sur ce registre, il relèvera qu'il a tenu ses promesses de rétablir la paix, de mettre fin à l'isolement de l'Algérie sur la scène internationale et de développer le pays. Partant de là, il a invité les Algériens à lui renouveler leur confiance afin qu'il puisse continuer son œuvre. Cependant, il appartient aux Algériens de choisir "en toute liberté et en toute transparence " le candidat qu'ils jugent le mieux placé pour mener le pays à bon port. "L'essentiel, c'est de voter et d'exprimer son choix même avec un bulletin blanc pour prouver aux autres que le peuple algérien est vivant ", a-t-il insisté dans un appel lancé aux Algériens pour une participation massive au rendez-vous du 9 avril prochain. Sur un autre plan, M. Bouteflika a réitéré son attachement à la réconciliation nationale, un processus qu'il s'est engagé à poursuivre si le peuple vote pour lui une nouvelle fois. De même, il a rendu un vibrant hommage à tous ceux qui ont défendu la République et le système républicain durant la décennie noire et salué particulièrement l'abnégation et le courage de l'ancien chef de l'Etat, Liamine Zeroual, dont un des fils était parmi les présents dans la salle. " L'Algérie est pour tous les Algériens, elle n'est ni la propriété des islamistes ni celle des laïcs ", a-t-il affirmé. A Béchar, le candidat soutenu par les partis de l'Alliance présidentielle a ajouté qu'aucun Algérien ne sera "écarté en dépit de la divergence des idées des uns et des autres ", avant de faire remarquer que l'unité nationale "a été préservée au moment où certains brandissaient le Livre saint et d'autres se référaient à la Constitution". Dans le même ordre d'idées, il a noté que son choix de se porter candidat indépendant lui a été dicté par sa volonté d'être un rassembleur. Lors de la rencontre organisée avec les notables de la région à la maison de la culture, M. Bouteflika a mis l'accent sur ce qui a été réalisé lors des dix dernières années dans tous les domaines. Des réalisations qui seront appelées à se poursuivre " au cas où je serais réélu ", a-t-il promis. Aussi, il s'est engagé à défendre les droits de la femme et à permettre à jeunes de contribuer à l'œuvre d'édification du pays. Paroles de candidats Bouteflika depuis Batna : «Il y en a qui me disent qui vous a autorisé à pardonner en notre nom ? L'Algérie est plus forte que n'importe quels problèmes. Elle n'appartient ni aux laïcs ni aux islamistes.» Et depuis Béchar : «Je suis porteur des mêmes idées et du même programme que les dix dernières années c'est-à-dire paix, réconciliation, développement économique et social.» Mohamed Saïd depuis M'sila : «L'effacement de la dette des agriculteurs n'était pas la solution idéale pour le développement de l'agriculture. Il aurait été plus judicieux de leur demander des comptes concernant l'utilisation des crédits.» Et depuis Alger : «Nous assistons à une mise en condition de l'opinion publique. A la tête de la commission de l'organisation des élections, ils ont installé un spécialiste de la fraude et la commission politique de surveillance du scrutin est au service d'un seul candidat.» Mohamed Djahid Younsi depuis Blida : «Nous n'avons pas le droit de faire pression sur ce peuple pour le contraindre à nous soutenir, d'autant que nous n'avons ni ce pouvoir, ni l'argent, encore moins la télévision ou autres moyens de ce genre.» Avant de : «demander officiellement à Bouteflika une confrontation à la télévision à la manière des Américains». Moussa Touati depuis Annaba : «Le temps est venu pour que les Algériennes et les Algériens reprennent leur destin en main et passent de la situation de gouvernés à celle de partenaires dans la prise de décision. Il y a une tutelle sur le peuple.» Et depuis El-Tarf : «Nous n'avons pas d'économie et pour preuve, nous n'avons pas été touchés par la crise économique.» Ali Fawzi Rebaïne depuis Aïn Témouchent : «Il faut faire confiance à la nouvelle élite qui veut diriger le pays en vue d'opérer une véritable rupture avec l'ancien système.» Et depuis Tlemcen : «Opérer un changement au sommet de l'Etat pour permettre aux cadres montant d'exercer leurs droits à la gestion des affaires du pays.» Le programme d'aujourd'hui Voici le programme de la troisième journée de la campagne électorale de l'élection présidentielle du 9 avril 2009 : l Abdelaziz Bouteflika à Tlemcen. l Moussa Touati à Guelma, à Oum-El-Bouaghi et à Khenchela. l Louisa Hanoune à Bouira (maison de la Culture) et Dellys (salle omnisports). l Ali Fawzi Rebaïne à Sidi Bel-Abbes (maison de Jeunes de la commune de Telagh). l Mohamed Saïd à Jijel puis à M'sila. l Djahid Younsi à Laghouat (salle de cinéma Mazi). Voici le programme de la troisième journée de la campagne électorale de l'élection présidentielle du 9 avril 2009 : l Abdelaziz Bouteflika à Tlemcen. l Moussa Touati à Guelma, à Oum-El-Bouaghi et à Khenchela. l Louisa Hanoune à Bouira (maison de la Culture) et Dellys (salle omnisports). l Ali Fawzi Rebaïne à Sidi Bel-Abbes (maison de Jeunes de la commune de Telagh). l Mohamed Saïd à Jijel puis à M'sila. l Djahid Younsi à Laghouat (salle de cinéma Mazi).