Le cas de l'entraîneur français du Mouloudia d'Alger Alain Michel a connu un dénouement, hier, à l'issue d'une réunion du comité directeur du club, tenue au siège de Chéraga, qui a décidé officiellement de son maintien à la tête de la barre technique de l'équipe, et ce, jusqu'à la fin de la saison. En fait, c'est une décision prise par Rachid Marif, le patron de l'ombre du Doyen, qui l'a imposé aux membres du comité directeur. Une décision qu'on peut qualifier de sage vu le contexte actuel du club et la manière avec laquelle il a été presque agressé lundi dernier à la fin du match contre Chlef où les dirigeants n'ont pas su le protéger contre certains supporters manipulés agissant sous les ordres d'un dirigeant qui voulait le départ de l'ancien coach de Grenoble. D'ailleurs, le manager d'Alain Michel, Bouguerra, a dénoncé l'attitude des dirigeants du MCA avec lesquels il a décidé de ne plus collaborer, annonçant que ce technicien devait prendre les rênes de la sélection du Congo au cas où son contrat viendrait à être résilié avec le Mouloudia. Par ailleurs, la direction du Doyen, confrontée à des soucis financiers et à un trou de 1,2 milliard de centimes constaté par le commissaire aux comptes sollicité par le président Amrous, serait dispensée de payer les 52 000 euros (deux mois de salaire impayés plus les trois mois qui restent) à l'entraîneur. Ce dernier avait même menacé de recourir, à travers son agent, à la FIFA pour se faire indemniser. Mais tout compte fait, Alain Michel retrouvera le chemin des entraînements dès aujourd'hui pour préparer les deux matchs à venir, le CABBA à Omar-Hamadi et le déplacement à Annaba pour affronter l'USMAn.