Résumé de la 38e partie n Lila savoure sa vengeance. Elle attend encore plus : elle a perturbé le foyer de Tahar, maintenant, elle veut ruiner sa carrière. Tahar a beaucoup hésité avant de rentrer chez lui. Quel accueil, sa femme et ses enfants vont-ils lui réserver ? Rabéa, si elle a mis sa menace à exécution, a dû informer son père. Il ouvre le garage, puis gare la voiture et, à pas de loup, entre dans la maison. Il aperçoit sa femme. — Rabéa… Elle se retourne, agressive. — Que veux-tu ? — Je te demande encore pardon… — C'est trop tard… — Pense aux enfants… — J'ai déjà appelé mon père, c'est à lui que tu auras affaire ! — Tu l'as appelé ! — Et pourquoi ne l'appellerai-je pas ? — Je me suis excusé… je t'ai suppliée… que veux-tu que je fasse de plus ? — Je te l'ai dit, c'est trop tard ! — Dis-moi au moins ce que tu as l'intention de faire ! — C'est à mon père de prendre la décision… Ses enfants arrivent. — Amine, Nawal… s'il vous plaît, raisonnez votre mère ! La fille veut lui parler, mais son frère la tire par la manche. — Viens ! Personne ne s'occupe de lui et, le soir, quand il veut entrer dans sa chambre, il la trouve verrouillée. Il doit dormir au salon. Le matin, il est réveillé par des coups de sonnette vigoureux. Son fils est allé ouvrir et il croyait défaillir en entendant la voix de son beau-père. Il court s'enfermer dans une pièce. Quelques minutes après, le beau-père tambourine à sa porte. — Tu te caches ? — Non, non, je m'habille… Il doit sortir, blême et tremblant. — Père… Le beau-père le gifle. — Ne m'appelle plus ainsi ! Tahar a beau se rabaisser devant son beau-père, il ne supporte pas cette humiliation. — Je t'interdis de me toucher ! — Ah, oui, tu m'interdis… Il veut le frapper encore, Tahar le repousse. Rabéa, alertée par les cris, surprend la scène. — Il frappe mon père ! Amine accourt. Il s'interpose entre son père et son grand père. Le beau-père hurle. — Sors de cette maison ! Tu ne remettras plus les pieds ici ! (à suivre...)