Cible n Après ses deux déconvenues en Coupe d'Algérie et en Ligue des champions arabe, il reste à l'Entente de concrétiser un objectif important, celui de terminer championne d'Algérie. C'est d'ailleurs le seul challenge où une équipe est vraiment testée sur la durée pour montrer de quoi elle est capable et ce qu'elle a vraiment dans le ventre. Les hommes d'Aït Djoudi – si le coach est maintenu à la barre technique de l'équipe – ont huit matchs à disputer, soit deux de plus que leur poursuivant immédiat la JS Kabylie qui revient en force, pour se remettre en marche et retrouver son fameux second souffle légendaire. Il y a également la Coupe de la CAF, une compétition relevée et sur laquelle il ne faut surtout pas cracher. Là aussi, l'Entente a un bon coup à jouer d'autant que cette joute continentale pourrait être une excellente répétition pour la Ligue des champions africaine que l'Entente jouera l'année prochaine même si elle termine seconde en championnat. C'est d'ailleurs à ce niveau que le club des Hauts-Plateaux devrait mesurer le degré de ses progrès et de ses forces, lui qui a déjà eu un avant-goût avec cette double confrontation contre l'Espérance de Tunis qui n'a rien à voir avec des adversaires comme Al-Fayçaly ou le Recreativo d'Angola. En outre, l'Entente n'aura pas à jouer la prochaine édition de la Ligue des champions arabe du fait que la Fédération algérienne de football a interdit à tout club de participer à deux compétitions internationales à la fois à partir de la prochaine saison 2009/2010. Dire maintenant que l'ex-président de la FAF aurait dû exiger la même chose de l'ESS cette saison, cela ne sert également à rien. Ce qui s'est passé appartient à l'histoire et l'Entente et tous les autres clubs algériens devront tirer les enseignements qui s'imposent et méditer l'expérience sétifienne pour en tirer le maximum de profits. C'est la seule voie pour avancer. Quant aux deux objectifs perdus de Sétif, ce n'est pas la fin du monde. Mieux vaut perdre et bien avancer que de gagner et rester sur place.