Performance n La production enregistrée depuis le début de la campagne de récolte à ce jour, est de 2 millions de quintaux, un volume qui pourrait dépasser aisément les 2 304 000 quintaux fixés dans le cadre du contrat de performance pour la période 2009-2014. L'agrumiculture a connu durant la campagne agricole 2008-2009, un essor «remarquable» à Blida où des rendements de 195 quintaux à l'hectare ont été enregistrés, a-t-on appris auprès de la Direction des services agricoles (DSA). A vocation agrumicole par excellence, la wilaya de Blida a consacré à cette spéculation une superficie de 16 583 hectares, dont 13 259 sont entrés en phase de production alors que 3 324 autres sont constitués de jeunes plants, a indiqué le chef de service chargé de la production à la DSA. La production enregistrée depuis le début de la campagne de récolte à ce jour, est de 2 millions de quintaux, un volume qui pourrait dépasser aisément l'objectif des 2 304 000 quintaux fixé dans le cadre du contrat de performance pour la période 2009-2014, précise-t-on de même source. La politique des pouvoirs publics de revaloriser la production agrumicole à travers les différents programmes de soutien a, en outre, encouragé les professionnels de la filière à augmenter sensiblement leurs investissements en matière d'équipements de production, a indiqué le même responsable. Les bonnes conditions climatiques, le respect de l'itinéraire technique, à savoir l'utilisation en quantités suffisantes des engrais, la taille, le traitement et le drainage des vergers ainsi que la maîtrise par les agrumiculteurs des techniques culturales ont été des facteurs déterminants dans la reprise de la croissance de la filière, ont estimé des agrumiculteurs. S'agissant du prix de ce produit, la stabilité qui le caractérisait notamment celui de l'orange, la Washington, la Thompson navel et la mandarine Clémentine, n'est pas d'actualité à Blida où un cycle haussier a été constaté, ces dernières années. Loin d'être déterminés par la règle de l'offre et de la demande comme c'est le cas pour les autres produits, les prix pratiqués actuellement obéissent à une logique imposée par les intermédiaires qui consistent à jouer à fond sur la rétention des produits, soit par l'organisation contrôlée de la cueillette, soit par le stockage du produit dans les chambres froides, a fait remarquer le chef de service chargé de la production à la DSA. La réalité du terrain montre bien que les canaux de commercialisation sont parfaitement maîtrisés par une myriade d'intermédiaires intervenant entre le producteur et le consommateur, une réalité qui montre à quel point sont fixés les prix, non pas au niveau du marché de gros, mais bel et bien au «pied du verger», a relevé encore un autre agrumiculteur.