Trois personnes, deux femmes et l'auteur présumé des coups de feu, sont mortes, hier lundi, dans une fusillade qui s'est produite pour une raison encore indéterminée dans la banlieue d'Oslo. Les deux femmes, l'une d'une cinquantaine d'années, et l'autre plus jeune, ont été tuées à l'extérieur d'une maison, a déclaré un responsable de la police. «Nous savons peu de choses ou rien des motifs», a-t-il dit. Un témoin a fait état de six coups de feu. L'auteur présumé, un homme d'une soixantaine d'années, armé d'un fusil, «avait une relation étroite avec la femme âgée d'une cinquantaine d'années», a-t-il indiqué. Le tireur présumé, un Norvégien, s'est vraisemblablement suicidé. La police a été alertée vers 17h 45 et les premières informations faisaient état d'un homme courant avec une arme à feu. L'épisode s'est produit en présence de plusieurs témoins qui ne semblent pas avoir été pris délibérément pour cible. …et en Irak l Un soldat américain a ouvert le feu, hier, lundi, dans un hôpital de guerre, sur une base militaire de Bagdad, tuant cinq camarades et blessant trois autres. L'incident s'est produit dans une antenne médicale de la base où sont soignés les soldats victimes de pathologies psychologiques liées à la guerre. Selon les chaînes de télévision, le soldat a retourné son arme contre lui. Un responsable du département américain de la Défense a, lui, précisé que trois militaires avaient été blessés et qu'un soldat soupçonné d'être l'auteur des tirs avait été placé en détention. Il s'agit de l'incident le plus meurtrier pour l'armée américaine depuis un mois. Ce n'est pas la première fois qu'un soldat américain ouvre le feu sur ses camarades en Irak. L'armée américaine qualifie généralement l'incident de «mort non liée au combat», une terminologie qui englobe les accidents domestiques et les suicides. Ces derniers mois, les décès «non liés au combat» se sont multipliés.