Résumé de la 22e partie n Nadir et Malika rentrent. Ils sont accueillis, à l'aéroport, par les oncles, les cousins et les sœurs de Nadir. Le couple est accompagné par le père de Malika. Quand le cortège arrive, la fête bat son plein. Zoulikha, la mère de Nadir, accueille le couple à l'entrée de la maison. Elle offre du lait à la mariée. — Puisses-tu apporter le bonheur dans cette maison ! On jette un van plein de bonbons, de dattes et de figues sèches. Les enfants se précipitent et provoquent une jolie pagaille. On a de la peine à conduire la mariée jusqu'à la tribune qu'on a aménagée pour elle. Puis Nadir présente sa famille à sa femme. — Tu as déjà vu mes oncles, mes cousins et mes sœurs, je te présente les femmes. Zoulikha avance. — C'est ma mère qui t'a accueillie ! Zoulikha l'enlace. — Tu seras ma troisième fille. Malika très émue, l'embrasse tendrement. — Voici la tante Ghania, la femme de l'oncle Kaci — Enchantée ! — Voici la tante Saliha, la femme de l'oncle Zoubir. La cousine Djazia et sa fille Souad sont en retrait. Nadir va les chercher. — Venez que je vous présente à ma femme ! — Ta mère ne voudrait pas ! — Qu'est-ce que tu vas penser là ! — Tu ne sais pas qu'on ne nous parle plus ni à moi ni à Souad ? — Allons, allons, personne ne veut vous mettre à l'écart. Souad le regarde tendrement, puis éclate en larmes. — Voyons, Souad, ne pleure pas ! dit Nadir — Je t'ai toujours aimé… comme un frère ! — Moi aussi, dit Nadir — C'est vrai ? s'exclame Souad — Oui, maintenant, venez ! Il les entraîne et il les présente à Malika. — Ma tante Djazia et sa fille Souad. Malika embrasse tout le monde. Zoulikha s'exclame. — La mariée est fatiguée ! Malika, en effet, commence à manifester des signes de fatigue. — Emmène-la se reposer ! dit-elle à Nadir. A ce moment, les musiciens font leur entrée. La ghayta (la flûte) retentit, puis le tambour. Le bruit est assourdissant. Malika est étourdie. — Viens, lui dit Nadir. Il l'emmène dans la chambre nuptiale. Nadir ferme la porte. — Ouf ! dit la jeune femme, je commençais à défaillir ! — C'est l'ambiance de nos fêtes ! — C'est tellement sympathique ! (à suivre...)