Evénement n Dix troupes algériennes participeront en compétition - en in - à la 4e édition de ce festival, prévu du 24 mai au 4 juin. Outre les théâtres régionaux, il y a les lauréats du 1er prix, ceux du festival régional du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbes (la coopérative El Afsa de Tlemcen), et ceux du festival régional du théâtre professionnel de Annaba (la coopérative Ikbal de Annaba), qui participeront à cette 4e édition, placée sous le signe «El Qods». Elle s'inscrit dans le cadre de «El Qods, capitale éternelle de la culture arabe». A cela s'ajoutent dix autres troupes qui joueront en hors compétition –en off- auxquelles s'ajoutent huit autres troupes étrangères, venues du Maroc, de Tunisie, d'Irak, de Palestine, d'Egypte, de France, de Suède et de Syrie. Lors d'un point de presse, hier, mardi, au Théâtre national, le commissaire du festival, également directeur du théâtre national, M'hamed Benguettaf, a fait savoir qu'à sa 4e édition, le Festival national du théâtre professionnel, est devenu un événement important. «Quatre ans après son institutionnalisation, en 2006, par un décret ministériel, le festival gagne, d'année en année, en notoriété internationale», a-t-il dit, ajoutant : «Même dans le monde arabe, il devient une référence, jusqu'à dépasser certains festivals qui, déjà, ont une longue tradition dans l'organisation de festival.» M'hamed Benguettaf a, ensuite, indiqué que la notoriété du festival a fait que nombre de troupes arabes et étrangères ont formulé, pour la présente édition, leur demande de participation. «Ce festival attire beaucoup de troupes comme l'indiquent les nombreuses demandes de participation et a un grand écho dans le monde arabe et africain», a-t-il attesté. Il a, en outre, souligné que cette notoriété montre bel et bien de l'existence d'une organisation, d'une pratique, d'une création et d'une production théâtrale. «Le festival est une façon de faire connaître et faire valoir le 4e art algérien», a-t-il dit, ajoutant : «Par ce festival, nous ambitionnons de faire de l'Algérie un pôle attractif en matière de culture, nous positionner et sur la scène arabe et sur la scène international. «Nous voulons en faire une référence», a-t-il dit. Et de poursuivre : «Cette référence, on la doit au professionnalisme que nous conférons au festival.» M'hamed Benguettaf a alors expliqué que le comité d'organisation se soucie de l'aspect artistique du festival, c'est-à-dire de la qualité du contenu à proposer au public. «Le festival se veut critique et constructif», a-t-il fait savoir. Et de confier : «On ne cherche pas à courtiser qui que se soit. On ne décerne pas un prix seulement pour plaire ou satisfaire telle troupe. Notre souci est la qualité et le professionnalisme.» «Le but de notre festival est d'évaluer le travail fait, de développer la création et d'encourager la production. Il y a des compétences, et le festival est là pour les fructifier et les mettre en valeur en les partageant avec le public», a-t-il poursuivi. M'Hamed Benguettaf, pour qui le festival n'est pas seulement un lieu de compétition et d'émulation, il est aussi un moment de rencontre entre gens du théâtre et le public et entre tous les créateurs, a souligné, pour conclure, que la particularité du festival est de s'enrichir d'expériences de troupes théâtrales arabes et internationales, en les invitant à y participer. l Le programme du festival comprend des représentations théâtrales avec des pièces en compétition «in» et des pièces «off» (hors compétitions). Un colloque sous le thème «La cause palestinienne dans le théâtre arabe» est prévu au programme de cette édition. Il rassemblera une vingtaine d'intervenants et plus de 300 participants. Les actes du colloque seront édités en recueil après le festival Par ailleurs, et dans le cadre des activités périphériques du festival, des rencontres artistiques consacrées à la poésie seront organisées au niveau des sites d'hébergement et des espaces culturels à Alger. Des débats seront également organisés après chaque spectacle en application des recommandations du jury de la précédente édition. Quand à la formation dans l'art théâtral, quatre (4) jours seront consacrés aux ateliers encadrés par d'éminents praticiens du théâtre, nationaux et étrangers, au profit de 50 stagiaires. Par ailleurs, le festival, et comme à chaque édition, rendra aussi hommage à une quinzaine d'artistes nationaux (Saliha Benbrahem, Bechekri Nour Eddine, Fatiha Soultan, Omar Fetmouche, Hamida Aït El Hadj…) en signe de reconnaissance pour ce qu'ils ont donné au théâtre dans notre pays, et à des artistes étrangers (le Palestinien George Ibrahim Habach, l'Egyptien Izat Al Alayli, l'Irakienne Fatima Erabii, la Marocaine Nezha Regragui…).