Le solde du FRR, qui absorbe la différence entre la fiscalité pétrolière réelle et la fiscalité pétrolière budgétisée, était de 4800 milliards de DA à la fin de 2010, ce qui représente 40% du PIB algérien, a-t-il précisé. M. Djoudi, qui répondait aux questions des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur le projet de loi de finances (PLF) 2012, a rappelé que l'encours du FRR était de 232 milliards de DA à fin 2000. Le ministre a souligné que le recours au FRR pour couvrir le déficit budgétaire, estimé à 25% du PIB dans le cadre du PLF 2012, n'est que «l'ultime recours», le Trésor et le marché étant le «cercle» privilégié par le gouvernement pour faire face aux dépenses budgétaires.