La sélection du Botswana, l'adversaire de l'Algérie aujourd'hui à 18h15, dans un match comptant pour la 3e journée du tournoi d'Alger, qualificatif à la Coupe du Monde 2014 prévu en Italie, reste relativement à la portée des Vertes. Mais il faudra se méfier quand même. Il faudra jouer juste sans prendre de haut cette équipe, en plein apprentissage, pour espérer passer à la phase finale du Mondial, a affirmé le coach italien juste après la belle et facile victoire sur les Nigérianes. Les coéquipières de la capitaine Fatma Zohra Oukazi, joueront le match face au Botswana, avec le même esprit et le même tempérament, quoique que l'adversaire n'est pas un foudre de guerre. Le plus important est de bien négocier les matchs restants face au Cameroun, le Congo et l'Egypte, les jouer à fond pour espérer se qualifier au Mondial-2014. Sans nul doute, ce sera la jeunesse contre l'expérience. En tout cas, l'équipe algérienne est décidée à maîtriser la balle, à s'appliquer dans les passes, les contres surtout et les blocs pour faire douter cette équipe botswanaise dès l'entame de la rencontre. Toute l'équipe doit être solidaire : attaquer ensemble et défendre ensemble. Et, une autre chose très importante, reste l'application dans les passes : savoir préparer la balle aux coéquipières. Chaque joueuse doit avoir une idée en tête : attaquer quand l'espace est libre et faire la passe en fixant l'adversaire direct. Des joueuses comme Bouhkima, Oulmou et Oukazi seraient bonnes dans ce rôle. La force des Botswanaises, en dépit de leur niveau moyen : c'est leur mental. Elles veulent s'améliorer de rencontres en rencontres, aucun adversaire n'est invulnérable à leurs yeux. C'est cet état d'esprit qui constitue la force de cette jeune équipe. Il est maintenant temps que nos représentantes, avec toute leur expérience des campagnes africaines, des mondiaux et des jeux olympiques ; arrivent à affirmer toute leur personnalité devant l'adversaire. En tout cas, cette rencontre vient à point nommé, elle constitue une bonne occasion pour le faire. La force de l'équipe nationale algérienne aujourd'hui est la richesse de l'effectif et le fait que les joueuses sont solidaires entre elles. Et cette jeune équipe doit répéter les performances qu'elle a réalisées dans des conditions beaucoup plus difficiles en Afrique, contre des équipes de renom telle le Kenya. Appelé à se prononcer sur les chances de ses filles à figurer pour la seconde fois de rang à la grande fête du voley-ball mondial, l'entraîneur italien de la sélection algérienne, François Salvini, reste «très confiant».«Je pense que nous avons largement les moyens de passer à la phase finale du Mondial-2014. Il y a des joueuses de qualité, en plus des moyens humains et matériels qui ont été mis à leur disposition. Il faudra bien gérer le groupe en prévision de ces deux matchs décisifs», a souligné l'ancien coach des Vertes. Y. B.