Après une stagnation durant l'année écoulée pour atteindre 2,12 milliards de dollars par rapport à 2012, c'est le retour de la hausse de la facture des importations de blé durant le premier trimestre 2014. C'est ce que confirme un communiqué du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes algériennes rendu public hier. Selon ce dernier, la facture des importations de blé, qui a connu une stagnation durant l'année écoulée, a enregistré une légère hausse de 1,99%, passant de 158,47 millions de dollars en janvier 2013 à 161,63 millions de dollars en janvier 2014. Toujours selon cette même source les quantités importées de blé se sont élevées à 528 tonnes en janvier dernier contre 423 tonnes à la même période de l'année écoulée, enregistrant ainsi une augmentation de 24,8%, précise encore le centre. En ce qui concerne les importations d'orge elles ont atteint les 21,51 millions de dollars pour une quantité de 81 tonnes durant la même période de référence, en baisse de plus de 16,6% en termes de valeur. Pour les achats de maïs, les Douanes relèvent qu'elles ont totalisé 65,61 millions de dollars pour une quantité de 281 tonnes, contre 35,55 millions de dollars et une quantité de 116 tonnes. En résumé le Cnis indique que les importations algériennes de céréales ont atteint 248,75 millions de dollars en janvier dernier contre 219,85 millions de dollars le même mois en 2013, en hausse de 13,14%. Concernant les quantités importées de céréales elles ont aussi augmenté, selon le département des douanes, de plus de 44%, passant de près de 619 tonnes en janvier 2013 à près de 892 tonnes durant le même mois en 2014. En 2013, les importations de céréales ont totalisé 3,16 milliards de dollars, contre 3,18 milliards de dollars en 2012, reculant de 0,62%, alors que les quantités importées ont augmenté de 2,55% pour atteindre 10,03 millions de tonnes. Rappelons enfin que la campagne céréalière de 2012-2013 c'est soldée par une récolte totale de 49,1 millions de quintaux toute variété confondue. En baisse donc de 900 000 quintaux. Un recul qui s'explique selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural par le fait d'un déficit de pluviométrie enregistré durant le printemps dernier et qui a affecté les wilayas de l'Est, d'où provient le gros de la récolte céréalière du pays. Z. A.