Les travaux du colloque national littéraire, qui ont pris fin jeudi à Oran, ont été marqués par une cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours national du récit et poésie classique et melhoun. Le premier prix du concours du récit a été décerné en ex aequo à Nadia Boukhalat et Bengrina Mohammed d'Oran, alors que pour la poésie classique, le premier prix est revenu à Baghdad Sayah de Tlemcen et Ahmed Salay d'Oran alors de Rached Abdellah d'Oran a remporté le prix de la poésie du melhoun. Ce concours national, organisé par la direction de la culture d'Oran, a vu la participation de 30 auteurs d'Oran et 25 d'autres wilayas du pays. Le colloque, qui a duré de trois jours, a été organisée par la direction de la culture d'Oran et le Palais de la culture Zeddour Brahim Belkacem, en collaboration avec les associations Génération culturelle, Art-com et Art et créativité. La troisième journée de ce colloque dédié au doyen des historiens, le défunt Abou El Kacem Saâdallah (1930-2013), a été marquée par une communication sur le parcours de cette personnalité, présentée par le chercheur Mohammed Meflah de Relizane, en plus d'une séance de lecture de poésies par de jeunes poètes. Lors de ce colloque national, des chercheurs dans le domaine de la littérature, ont vivement recommandé la création, dans l'une des universités du pays, d'une chaire au nom du doyen des historiens algériens, le défunt Abou El Kacem Saâdallah (1930-2013), L'universitaire d'Oran, Mohammed Bachir Bouyedjra, a indiqué à ce propos que cette personnalité «unique et distinguée, est un érudit algérien qui mérite d'avoir une chaire littéraire dans l'une des universités du pays. Cette chaire permettra aux universitaires et aux chercheurs d'étudier l'histoire, la littérature, la pensée et la culture algérienne selon la vision du savant Abou El Kacem Saâdallah», rapporte l'APS. Pour sa part, l'écrivain Abdelali Arar a insisté, lors de cette rencontre, sur la nécessité de valoriser les travaux et les idées du défunt en enseignant ses œuvres à l'école et en consacrant des conférences à cette personnalité. Le poète Abdellah Tamouh a estimé que «publier et diffuser des œuvres de Abou El Kacem Saâdallah pour être à la portée de la communauté estudiantine sera le meilleur hommage que l'on puisse rendre à cette personnalité». Les travaux de la première journée de ce rendez-vous ont été marqués par la lecture d'extraits de poèmes glorifiant l'histoire de l'Algérie et sa révolution, par des poètes, dont Allaoua Koussa de Sétif, Oum Siham d'Oran et Baghda Sayah de Tlemcen. S. B.