L'apparition de la maladie de la fièvre aphteuse en Tunisie a été rapidement prise en charge par les services vétérinaires du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Ainsi, toute une série de dispositions a été décidée quelques heures après la découverte par les services vétérinaires tunisiens de foyers de cette pandémie sur leur territoire. Première mesure, et non des moindres, le ministère a décidé de suspendre toute importation d'animaux ou de produits animaliers à partir de la Tunisie. Autre mesure pour que cette maladie ne gagne pas le territoire national : il a été recommandé aux éleveurs de limiter les déplacements des animaux et de solliciter, le cas échéant, l'aide de vétérinaires en vue d'organiser les mouvements des ruminants (bovins, ovins et caprins) en vertu d'un certificat vétérinaire. Toujours au registre des mesures préventives, le ministère, à travers ses services vétérinaires, a préconisé aux éleveurs de ne pas introduire dans leurs exploitations de nouveaux animaux sans les soumettre à un contrôle vétérinaire et de limiter l'accès de personnes étrangères. Il est également recommandé de mettre en place les dispositifs appropriés de désinfection à l'entrée des exploitations et de chauler les accès des enclos abritant les animaux afin de prévenir une éventuelle propagation de la maladie et de protéger les cheptels. A noter que le ministère de l'Agriculture a indiqué dans un communiqué, relayé hier par l'APS, que la fièvre aphteuse ne touche que les animaux et ne présente aucun danger pour l'homme, tout en rassurant que toutes les mesures avaient été prises pour que cette maladie ne gagne pas le territoire national. Par ailleurs, le ministère a rappelé que la fièvre aphteuse est une maladie d'origine virale très contagieuse qui ne touche que les animaux (bovins, ovins et caprins). Elle se caractérise, selon les services vétérinaires, par l'élévation de la température des animaux contaminés et l'apparition d'aphtes sur leurs muqueuses buccales, nasales et mammaires, ainsi que sur les onglons, leur causant des boiteries. Z. A.