Comme tous les ans ou presque, les joueurs et joueuses ont été cueillis à chaud à l'Open d'Australie où les températures avoisinaient les 35 degrés à l'ombre lors de la première journée. «Les conditions sont très difficiles, ce soleil, ce soleil.... il est si fort», a commenté l'un des rescapés, Marcos Baghdatis, finaliste en 2006. «Même sans jouer, on arrive à peine à respirer. Sur le court, j'avais envie de vomir.» La n°1 mondiale Jelena Jankovic avait les «pieds qui brûlaient». «Les courts sont incandescents et avec les frictions dues aux déplacements on a l'impression de jouer sur du feu», a ajouté la Serbe. «Ici, le soleil est vraiment meurtrier», a résumé le jeune Australien Bernard Tomic. Depuis 2007, où les conditions avaient été particulièrement violentes, les arbitres ont reçu l'autorisation d'arrêter un match lorsque sont réunies des conditions prédéfinies d'humidité et de température, dont la principale est que le thermomètre affiche plus de 35 degrés sous abri. Jusqu'à 2007, aucune nouvelle partie ne pouvait être lancée dans de telles conditions mais les matches en cours se poursuivaient jusqu'à leur terme. Le mois de janvier dans l'hémisphère Sud correspond à juillet dans l'hémisphère Nord. Le soleil à la latitude de Melbourne est surtout beaucoup plus ardent que dans la plupart des pays d'Europe.