Les deuxièmes Journées du chant andalou et hawzi de la catégorie des jeunes, prévues à partir de mardi à Tlemcen, verront la participation de sept jeunes formations versées dans ce genre de musique. Cette manifestation est placée cette année sous le thème «Notre patrimoine musical, un message à préserver», a indiqué le directeur du palais de la Culture Abdelkrim-Dali, qui abritera l'évènement. Cette manifestation culturelle vise à ouvrir le champ devant des jeunes pour faire valoir leurs talents artistiques acquis dans des orchestres de renom, a-t-il précisé. Parmi ces associations, quatre sont de Tlemcen, en l'occurrence Kortoba, Riyadh El Andalous, Ahbab Cheikh Larbi Bensari et Gharnata. Ces espaces constituent un véritable vivier de jeunes talents dans le chant andalou hawzi. Il est prévu également la participation des associations Wichah El Andalous, de Mostaganem, et Andaloussia de cheikh Radouane Bensari, de Sidi Bel Abbès. Ces journées du hawzi qui dureront quatre jours s'inscrivent dans le cadre de l'animation des soirées du Ramadhan et font suite au Festival national du hawzi, organisé du 6 au 12 juillet dernier, avec la participation de 12 troupes. Le groupe Nedjm Kortoba de Constantine a décroché le premier prix lors de la précédente édition du festival. Un peu plus au Sud, c'est le théâtre qui est à l'honneur à Saïda. Quelque 19 représentations théâtrales seront présentées au mois d'août prochain, sur les planches du Théâtre régional Sirat-Boumediène et à la Maison de culture Mustapha-Khalef de Saïda, a-t-on appris de la direction de la culture. Plusieurs associations et coopératives culturelles de diverses régions du pays participeront à ces soirées culturelles estivales, au grand plaisir des férus de l'art scénique. Ces troupes viendront des villes d'Oran, de Tizi Ouzou, Sidi Bel Abbès, Sétif, Constantine, en plus des associations culturelles de Saïda. Par ailleurs, plusieurs spectacles folkloriques du genre ghiwan, diwan et bédoui seront organisés durant la même période, en plus des soirées de musique moderne et du madih, du rire et des tours de magie au profit du jeune public. R. C.