Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a réaffirmé hier dans la wilaya d'El Tarf l'engagement de l'Etat qui «continuera, à travers les différents dispositifs de soutien à l'emploi, à encourager et à accompagner les jeunes porteurs de projets». Dans un message lancé aux jeunes, le ministre estime que ces derniers ne doivent pas «hésiter à créer leurs propres entreprises». Le premier responsable du secteur a rappelé les mécanismes préconisés par l'Etat pour organiser le marché de l'emploi par le biais de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) et les différents dispositifs de soutien. Déplorant toutefois «le peu d'intérêt accordé par les demandeurs d'emploi à certains secteurs d'activités, en dépit des efforts fournis par l'Etat pour les former». M. El Ghazi a également déclaré que «50 espaces dédiés à l'entrepreunariat ont été ouverts à l'échelle nationale pour permettre aux jeunes de s'informer de ces dispositifs et de profiter des chances qui leur sont offertes dans ce domaine». Répondant à une question concernant l'exploitation des enfants, le ministre a rappelé que le projet de loi portant code du travail destiné à préserver les acquis et les droits des travailleurs, accorde un «vif intérêt» à la lutte contre l'exploitation «esclavagiste» des mineurs. Il a insisté, par ailleurs, sur les mesures mises en oeuvre par les pouvoirs publics pour combattre «certaines pratiques frauduleuses, notamment celles liées à la délivrance d'arrêts de travail de complaisance». D'autre part, M. El Ghazi a annoncé que 90 000 microentreprises, 60 000 dans le cadre du dispositif de l'Ansej et 30 000 dans celui de la Cnac, seront créées durant 2015. Le ministre avait aussi affirmé récemment que 2015 sera l'année du recouvrement des cotisations dues par les employeurs publics et privés aux différentes caisses de sécurité sociale. Des instructions fermes ont été données aux responsables de la Cnas (Caisse nationale d'assurances sociales) et de la Casnos (Caisse de sécurité sociale des non-salariés) pour activer l'opération de recouvrement en proposant aux employeurs «différents modes possibles de règlement et, le cas échéant, des facilités et des calendriers de paiement». A. K.