C'est dire que les saisons se suivent et se ressemblent dans les deux premiers paliers de la compétition, où la valse des entraîneurs continue de faire rage. Pis, la situation est en train de prendre des dimensions ahurissantes durant cet exercice Avec la démission de Khaled Lounici de la barre technique du RC Arbaâ et le limogeage de Kamel Mouassa au MC El Eulma dimanche, le nombre des entraîneurs «consommés» jusqu'à la 20e journée du championnat de football des deux Ligues professionnelles en Algérie s'élève désormais à quarante coachs. Ce nombre aurait pu s'accentuer encore si Abdelkader Amrani, qui a annoncé son départ du MO Béjaïa samedi dernier, n'était pas revenu à de meilleurs sentiments hier. C'est dire que les saisons se suivent et se ressemblent dans les deux premiers paliers de la compétition, où la valse des entraîneurs continue de faire rage. Pis, la situation est en train de prendre des dimensions ahurissantes durant cet exercice. C'est le RCA qui a changé, jusque-là, le plus d'entraîneurs. Avec le départ de Lounici, la lanterne rouge de la Ligue 1 aura ainsi «consommé» son quatrième coach cette saison, après Billel Dziri, Darko-Daniel Janakovic et Abdennour Bousbia. Cette valse d'entraîneurs a débuté dès la première journée de la saison qui avait connu le limogeage de deux entraîneurs : Mourad Karouf (JS Kabylie) et Youcef Bouzidi (O Médéa). A l'opposé, seulement quatre clubs de Ligue 1 maintiennent toujours en place leurs entraîneurs : l'USM Alger, le CR Belouizdad, le DRB Tadjenanet et l'USM El Harrach. Les trois premiers cités caracolent en tête du classement, alors que le quatrième marque le pas et recule à la 7e place. Sa récente élimination en Coupe d'Algérie l'a plongé dans la crise et son entraîneur Boualem Charef risque d'en faire les frais. Trois autres équipes également de la Ligue deux ont gardé leurs coachs du début de saison. Il s'agit du CA Batna, Paradou AC et AS Khroub. Il y a lieu de constater que les résultats ne sont plus la seule référence pour trancher sur l'avenir de tel ou tel entraîneur. La preuve, l'USM Bel Abbès a poussé à la sortie son coach tunisien, Mouaz Bouakkaz, à l'issue de la phase aller alors que son équipe venait de terminer cette première partie aux commandes du classement. Le MCEE a fait de même avec Noureddine Saâdi, qui a redressé pourtant la barre après son arrivée en milieu de la phase aller, mais cela ne lui a pas suffi pour être maintenu à son poste. Il a été remercié peu avant la trêve hivernale. Son successeur, Kamel Mouassa, qui a débuté la saison avec l'ASM Oran, a vu son contrat résilié dimanche, après une série de mauvais résultats ayant éloigné «Babia» de la course au titre.