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Accidents de la route : la Protection civile parle d'un bilan macabre et en hausse vertigineuse En plus des chiffres avancés sur les noyades et feux de forêt
Dans le cadre des activités opérationnelles, la direction générale de la Protection civile a organisé hier une conférence de presse à Alger pour la présentation des différents bilans des interventions des unités de la Protection civile au cours de l'année 2016, relatif à la campagne de prévention et à la lutte contre les incendies de forêts, le dispositif de surveillance des plages et baignades ainsi que les accidents de la route Dans le cadre des activités opérationnelles, la direction générale de la Protection civile a organisé hier une conférence de presse à Alger pour la présentation des différents bilans des interventions des unités de la Protection civile au cours de l'année 2016, relatif à la campagne de prévention et à la lutte contre les incendies de forêts, le dispositif de surveillance des plages et baignades ainsi que les accidents de la route. Le colonel de la Protection civile, M. Achour Farouk, a présenté lors de son intervention, le bilan relatif aux noyades et ce du 1er juin au 15 août 2016. Dans se sens, il a indiqué que la négligence, l'imprudence ainsi que la baignade dans des endroits non autorisés et non sécurisés demeurent les principales causes des noyades. «L'utilisation des engins nautiques dans les zones de baignade figure également parmi les principales causes de noyade. Nos services ont enregistré 22 accidents et ce, du 1er au 15 août. C'est un phénomène qui prend de l'ampleur», assène-t-il. L'orateur a fait savoir que la plupart des cas de noyade ont été enregistrés dans les barrages, oueds, et retenus collinaires. «Nous avons enregistré 85 décès depuis le début de la saison estivale et se sont généralement des enfants. Malgré les efforts déployés par nos soins, il reste beaucoup à faire afin de sensibiliser d'avantage la population sur les risques de fréquenter les endroits non autorisés à la baignade», a-t-il dit. M. Achour dira qu'il est désormais plus que nécessaire d'inculquer la culture de la prévention dans les esprits des citoyens. En ce qui concerne les feux de forêt, l'orateur affirmera que des efforts gigantesques ont été consentis afin d'assurer une meilleure intervention dans les plus brefs délais afin d'éviter ainsi les dégâts. Il indiquera qu'une nette régression a été enregistrée concernant les incendies de foret par rapport à l'année précédente. Cette régression a été constatée selon lui en termes de dégâts enregistrés entre la période du 15 août 2015 au 15 août 2016. «La mise en place précoce des moyens d'intervention ont permis d'intervenir rapidement dans un temps record. Le renforcement de plusieurs mesures de prévention ainsi que l'acquisition de nouveaux moyens a contribué amplement à la prise en charge optimale des différents foyers d'incendies», a-t-il dit. Et d'ajouter que la collaboration permanente au niveau local et central avec les services forestiers pour assurer une meilleure prise en charge des différents foyers d'incendie demeure un véritable avantage. Par ailleurs M. Farouk a fait savoir que la multiplication des actions de sensibilisation de prévention et d'information pour réduire les risques a eu des effets incontestables. Dans la même optique il indiquera que le nombre d'incidents a diminué par rapport à l'année précédente tout en signalant que le nombre d'incendie et d'intervention a augmenté. Concernant le bilan enregistré en matière d'incendies de récoltes, ce dernier a connu, selon l'orateur, un accroissement significatif. «Le non respect des mesures préventives contre le feu par les paysans demeure la cause principale du déclenchement des incendies. 90% des feux de forêts sont causés par le facteur humain», a-t-il indiqué. Répondant à une question d'un journaliste, le colonel de la Protection civile Achour Farouk a indiqué que les incendies de forets sont un crime et que la Gendarmerie nationale est la seule habilitée à faire les investigations pour déterminer les causes de l'incendie. En outre, en ce qui concerne les accidents de la route, le conférencier indiquera que le bilan est macabre et qu'il est en hausse vertigineuse. Pas moins de 1 267 décès enregistrés sur les lieux de l'accident depuis le début de l'année, ainsi que 44 049 blessés. «Les moments des accidents signalés sont généralement les heures de pointe, entre 16h et 20h. Les wilayas qui ont connu un nombre très élevé des accidents sont Laghouat, Ain Defla et Djelfa», dira-t-il. Lors de son intervention, M. Lazzouni a mis l'accent sur l'impérieuse nécessité d'introduire l'éducation routière dans les écoles afin de diminuer davantage les accidents de la route F. O.