Le concours parrainé par le ministère de la Culture avec le concours de l'Onda, tend à encourager les plumes en herbe et à promouvoir la production littéraire nationale La liste des finalistes retenus pour la 5e édition du prix «Mohamed Dib» en langues arabe, amazighe et française a été dévoilée, samedi dernier, par Benmansour Sabéha, présidente de l'association culturelle «La Grande maison» de Tlemcen organisatrice du concours. Ainsi, sur les 72 œuvres littéraires envoyées à l'association, 18 textes ont été retenus, rapporte l'APS. Ces œuvres réalisées par des écrivains algériens et sélectionnées par un jury comportent six récits en langue arabe, deux en tamazight et dix en français. Les lauréats remporteront un prix doté de un million de dinars pour chacune des trois langues concernées. Un classement des œuvres pour chaque langue est en cours pour choisir les trois premiers. Les vainqueurs seront annoncés le 22 octobre prochain au terme de la manifestation culturelle «Iqamate el fananine», qui sera organisée par cette association au palais de la culture de Tlemcen du 15 au 22 octobre prochain autour du thème «Identité, diversité et mélange de cultures», a indiqué Dr Sabéha Benmansour. Dans le cadre de la présélection, les dix auteurs s'exprimant en langue française, sélectionnés sur un nombre de cinquante-et-un ayant postulé à ce prix, sont Ameziane Ferhani, Nassira Belloulla, Mustapha Bouchareb, Guamra Bougherra, Mohamed Magani, Riad Hadir, Farida Hamadou, Djamel Mati, Mohamed Houat et Safi Moussa-Boudjemaâ. Les six auteurs de langue arabe présélectionnés sur les quatorze qui avaient envoyé leur texte sont : Abdelkader Bouderbat, Mohamed Faslina, Amel Bouchareb, Mohamed Djaafer, Abelkhalak Kadri, et Mohamed-Salah karaf. En langue tamazight, les deux auteurs finalistes Louisa Aouzelleg et Brahim Tazaghart ont été choisis sur les six qui avaient envoyé leurs œuvres. Il est à noter que l'évaluation des œuvres est supervisée par un comité international indépendant, présidé par l'écrivain Mohamed Serri assisté d'Afifa Brerhi. Pour garantir la réussite de cette manifestation culturelle, l'association culturelle «La Grande maison» a pris toutes les dispositions nécessaires pour la remise du prix de la meilleure œuvre, selon la même responsable qui a ajouté que le prix parrainé par le ministre de la Culture avec le concours de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda) tend à encourager les plumes en herbe et à promouvoir la production littéraire nationale. Il est à noter pour rappel que le prix de la première édition du «Mohamed Dib» a été attribué par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika en décembre 2003 au romancier algérien Habib Ayoub pour son recueil de contes «C'était la guerre». L'association «La grande maison» contribue à l'animation du champ culturel dans la capitale des zianides en organisant diverses manifestations visant à encourager les créations artistiques et littéraires et la recherche dans le patrimoine. Créée en 2001 et inspirée de l'un des titres de la trilogie de Mohamed Dib, cette association œuvre à revisiter les œuvres de ce grand romancier algérien en organisant des rencontres et des journées d'étude sur sa pensée et la littérature algérienne en général. Il est à noter que le prix qui récompense, tous les deux ans, n'a pas été octroyé l'année passé, pour la raison «d'absence de candidats sérieux», avait déclaré les organisateurs. L'évaluation des œuvres privilégie la valeur littéraire et esthétique de l'œuvre ainsi que la contribution au rayonnement des Lettres algériennes. S. B./APS