Un Conseil d'affaires algéro-suédois sera mis en place en 2017 pour renforcer le partenariat entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère de l'Industrie et des Mines, qui précise que la décision a été prise suite à une proposition du ministre, Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail depuis lundi dernier à Stockholm (Suède), au ministre suédois de l'Entreprise et de l'innovation, Mikael Damberg, lequel a exprimé son adhésion à la proposition. Un Conseil d'affaires algéro-suédois sera mis en place en 2017 pour renforcer le partenariat entre les deux pays, a indiqué un communiqué du ministère de l'Industrie et des Mines, qui précise que la décision a été prise suite à une proposition du ministre, Abdessalem Bouchouareb, en visite de travail depuis lundi dernier à Stockholm (Suède), au ministre suédois de l'Entreprise et de l'innovation, Mikael Damberg, lequel a exprimé son adhésion à la proposition. Les deux parties ont aussi convenu d'organiser un déplacement d'hommes d'affaires suédois en Algérie afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique. Lors d'un entretien avec M. Damberg, M. Bouchouareb a souligné la «nécessité de passer du stade des échanges commerciaux et de la coopération technique à un partenariat industriel basé sur la coproduction, notamment dans certains secteurs reconnus d'excellence pour les entreprises suédoises». Il s'agit principalement des secteurs des mines, du numérique, des télécommunications, des énergies renouvelables, de la mécanique et l'industrie pharmaceutique. «L'Algérie peut constituer un véritable relais de croissance pour les entreprises suédoises à la recherche de nouveaux marchés pour se diversifier en dehors de l'espace européen», arguera-t-il. La coproduction «est, à ce titre, un de ces leviers bénéfiques pour les deux parties, et l'Algérie dispose des capacités pour devenir une plate-forme régionale pour les firmes suédoises», ajoutera-t-il. De son côté, le ministre suédois a exprimé l'engouement des entreprises suédoises à investir en Algérie et la disponibilité de son gouvernement à accompagner l'investissement en Algérie. Par ailleurs, M. Bouchouareb a eu un entretien avec le secrétaire d'Etat auprès du ministre suédois de l'Union européenne et du Commerce, Oscar Stenstom, lequel a annoncé la signature en 2017 d'un accord de non double imposition avec l'Algérie. M. Bouchouareb a également visité plusieurs entreprises suédoises qui ont manifesté leur intérêt à investir en Algérie. Ainsi, les responsables de la société ABB, spécialisée dans l'énergie, notamment la conception et la fabrication d'équipements d'exploitation minière et de réseaux pour l'alimentation des sites miniers en énergie, ont manifesté leur intérêt pour investir en Algérie dans le secteur des énergies renouvelables et assister les sociétés algériennes en matière de développement des mines. Le ministre a aussi rencontré les responsables du Groupe MidrocElectro avec lesquels il a examiné les perspectives de partenariat dans les secteurs des mines, des hydrocarbures et des énergies renouvelables. Avec le Groupe automobile Volvo, il a discuté d'un projet d'investissement en Algérie pour une usine de montage, dans une première phase, et la production de tracteurs routiers en partenariat avec un opérateur algérien. Il a aussi évoqué avec les responsables du Groupe SSAB, leader mondial dans le domaine des aciers spéciaux, l'établissement d'un partenariat dans la filière de sidérurgie avec des opérateurs algériens. Le ministre a également visité les sites d'Ericsson, Atlas Copco AB et Scania avec lequel les discussions sur un partenariat industriel et technologique pour la fabrication en Algérie de plusieurs modèles de sa gamme de tracteurs routiers sont à un stade très avancé.