«Nous veillons à améliorer les prestations offertes aux hadji pour les protéger et assurer leur sécurité», a affirmé, hier à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. «Afin de permettre aux Algériens de suivre leurs familles et tous ce qui se passe avec eux au hadj nous avons opté pour un nouveau système qui est un processus électronique. A travers ce dernier, les familles des hadji pourrons être au courant de ce qui se passe avec leurs parents, enfants ou autres durant toute la période du hadj, et ce, dans l'objectif de rassurer les familles», a précisé le ministre lors de son intervention hier au forum d'El Moudjahid où il a insisté que les autorités publiques veillent à assurer la sécurité des Hadji. «L'Etat donne un taux de change officiel de 800€ aux hadji pour qu'ils puissent faire leurs achats… Le coût du hadj cette année est de 496 mille dinars. On a veillé cette aussi à diminuer le prix de location sur les lieux dans des hôtels proches de la mosquée d'El Haram. Le nombre de hadji par chambre ne doit pas dépasser cinq personnes», a-t-il expliqué sur le même sujet. «La moyenne d'âge des hadji à baissé puisque des jeunes partent en force au hadj ces dernières années. Toutes fois, 65% des hadji sont des vieux et 35% des jeunes», a poursuivi M. Mohamed Aïssa. Pour ce qui est de la grève d'Air Algérie et savoir si cette dernière affectera les voyages des hadji, l'intervenant s'est exprimé en disant que «les employés ont le droit de manifester, toutefois toutes les précautions sont prises pour prendre en charge des hadji. Donc la grève ne touchera pas l'opération du hadj, c'est une ligne rouge à ne pas franchir.» Répondant à une question sur la possibilité de réduire le coût du hadj, le ministre a répondu qu'il est impossible de changer les tarifs car le Hadj se fait en 6 jours seulement et les tarifs sont maintenus. S'agissant de la quote-part de l'Algérie, le ministre a souligné qu'elle a été reprise et que nous avons bénéficié d'un quota de 36 mille places. «Le même quota qui a été destiné à notre pays avant le début des travaux d'élargissement aux Lieux Saints en 2013. On attend 2018 pour faire une demande officielle afin d'élever le quota à 41 000 personnes», soulignera-t-il, affirmant que le hadj pour la saison 2016 s'est passé dans de bonnes conditions. Par ailleurs, lors de son passage hier, le ministre n'a pas manqué d'affirmer que le programme du gouvernement dans les affaires religieuses rentre dans la continuité et que l'Algérie continue à investir dans la prise en charge des hadji et à renforcer la politique de l'Etat en matière de protection de référence religieuse nationale. À ce sujet il a dévoilé que les revenus des wakfs permettent d'investir dans des projets de développement. «Avant décembre 2017, un modèle d'investissement islamique sera conçu, dont les revenus seront au profit des familles nécessiteuses. Le financement de ce dernier sera assuré par la Banque El Baraka et la Banque Essalam», détaille M. Mohamed Aïssa Interrogé sur la date de l'ouverture de la salle de prière de la Grande mosquée d'Alger, le ministre a précisé que la réalisation du projet est confiée au ministère de l'Habitat, soulignant que les services concernés œuvrent à respecter les délais pour recevoir la salle de prière avant la fin de l'année en cours. «Personne ne pourra parler de l'ouverture du projet sauf le Président de la République», a-t-il dit. S'agissant du nombre d'Algériens ayant intégré l'organisation terroriste Daech, le ministre a affirmé qu'il ne dépasse pas la centaine dont la majorité sont des Algériens vivant à l'étranger. C. C.