Le coup d'envoi de la 14e édition de la Fête du bijou d'Ath Yenni, sera donné aujourd'hui, avec la participation de plus de soixante dix bijoutiers de la wilaya de Tizi Ouzou. Le coup d'envoi de la 14e édition de la Fête du bijou d'Ath Yenni, sera donné aujourd'hui, avec la participation de plus de soixante dix bijoutiers de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette manifestation annuelle devenue une tradition dans la localité d'Ath Yenni connue pour son bijou d'argent ancestral s'ouvre cette matinée en présence des autorités locales et des différents partenaires associés à son organisation, a indiqué à l'APS le président de l'APC, Smail Deghoul. En plus de la préservation de ce métier artisanal légué de génération en génération malgré les difficultés et les problèmes rencontrés par ses professionnels, la Fête du bijou se veut également un moment d'échange entre les artisans bijoutiers de la wilaya et ceux d'autres régions du pays qui prennent part à ce rendez-vous. «Tameghra N'Lfetta» comme d'autres fêtes de l'artisanat organisées localement contribuent aussi au développement du tourisme culturel qui constitue une particularité au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, a souligné, Smail Deghoul qui a relevé le nombre important de visiteurs enregistrés annuellement à Ath Yenni à l'occasion du déroulement de la manifestation. Les stands d'expositions seront installés au niveau du CEM Larbi-Mezanni et la Maison de jeunes Keddach-Ali qui abriteront également d'autres activités, notamment des conférences débats qui porteront sur l'artisanat du bijou, sa préservation et son développement, la prise en charge des problèmes posés par les artisans. Le président de l'APC d'Ath Yenni, a également affirmé que des rencontres regrouperont les artisans et les représentants de différents organismes, tels que Agenor, la Chambre de l'artisanat et des métiers, les assureurs, les dispositifs de l'emploi et les impôts seront organisées. Concernant, la réalité des difficultés de ce métier séculaire symbolisant toute une région, Smaïl Deghoul a rappelé que le manque de matière première, à savoir l'argent et le corail, et sa cherté constitue la principale contrainte des artisans bijoutiers des Ath Yenni et de toute la wilaya de Tizi Ouzou, d'où le recul de l'activité et les coûts élevés du produit fini proposé à la vente. Pour rappel, cette semaine a été marquée par la protestation des artisans de la région qui ont fait plusieurs sit-in, jusqu'à ce qu'un accord sois ratifier avec les responsables locaux pour la prise en charge de leurs revendications. Ainsi, le spectre du boycott a été éloigné et dès aujourd'hui la région a rendez-vous avec cette grande fête dédiée au savoir séculaire qui se transmet de génération en génération. R. C.