Photo : Riad De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La polémique entre les représentants des candidats au niveau de la commission politique nationale de surveillance des élections s'amplifie, après les attaques contre le vice-président de la CPNSEP. Dans une sortie médiatique en réponse aux déclarations parues dans la presse nationale, le vice-président de la CPNSEP, M. Zerrouki Mohamed, a répondu à ses détracteurs en rejetant en bloc leurs accusations. «Je sais que ça vient de trois représentants au sein de la commission. En fait, ce sont des rentiers qui subsistent des récurrentes présences au sein de la commission nationale. C'est devenu une profession de foi pour eux. C'est normal qu'un intrus comme moi ne se fasse pas aimer de suite», ironisera-t-il à ce propos. Il estimera par ailleurs qu'«en temps de campagne, il est tout à fait normal que je me rende de temps à autre, quand le calendrier de la CPNSEP me le permet, dans ma wilaya où je peux mobiliser et sensibiliser autour du scrutin. Mon déplacement à Oran, dimanche dernier, entrait dans le cadre de mes attributions en tant que responsable de mon parti. C'était le meeting de notre candidat Moussa Touati. Il fallait que je m'y rende». Aussi, il estimera que sa présence au sein de la commission n'est pas indispensable «surtout en ces moments où la campagne se déroule dans de bonnes conditions. Cela sans compter le fait que je ne suis pas le seul vice-président de la commission nationale. Il y en a trois et un rapporteur». Il nous certifiera que son «départ pour Oran a été préalablement autorisé par le président de la CPNSEP, M. Teguia en personne. Je ne suis pas inconscient à ce point». Il saisira l'occasion de notre entrevue pour signaler que ses «déplacements dans l'ouest du pays ont eu pour résultats l'installation de 6 commissions de wilaya de surveillance des élections», avant de renchérir : «Notre candidat a appelé les trois autres candidats pour une rencontre de coordination, mais ils ont refusé. Maintenant qu'ils se confrontent à la dure réalité de leur impopularité, ils se tournent vers nous. Ma présence dérange certains candidats malheureux.»