Pourquoi Google n'est pas invincible En décembre 2008, faberNovel publiait un livre blanc sur les raisons du succès de Google. Rebondissant sur l'actualité de ces derniers jours, telles les interruptions de Gmail ou encore la fuite de documents confidentiels sur Google Docs, une nouvelle étude montre que certaines failles sont visibles dans l'architecture Google. Certains se sont donc empressés de montrer que le géant de Mountain View n'était pas infaillible. Pour tenter de répondre à ces interrogations, faberNovel a donc identifié 12 menaces stratégiques réglementaires ou internes qui pèsent sur Google. Tout d'abord, Google court un risque, de par sa position, de voir s'opposer des menaces de caractère légal. Procès pour abus de position dominante (Yahoo, Microsoft, SourceTool) ou pour violation de la propriété intellectuelle sont des risques que l'étude juge fort probables. FaberNovel cible aussi les faiblesses dites «internes», à savoir la difficulté d'embaucher et de conserver du personnel hautement qualifié. Mais aussi l'incapacité de conserver les process opérationnels par rapport à la croissance (peu probable) ou encore la survenance d'éventuelles difficultés liées à la direction du géant. Enfin, les menaces stratégiques sont celles auxquelles on pourrait prêter une certaine attention. Le rapport cible les «menaces concurrentielles» ou encore la possibilité que des difficultés arrivent lors d'acquisitions. Le plus grand poste d'inquiétude semble être d'une tout autre nature. Le respect de la vie privée et l'interruption ou la défaillance des services Google sont le sujet de la plus grande inquiétude. Ce dernier point pourrait, logiquement, avoir un impact très fort sur les activités de la firme. Ce type de désagréments entraîne une baisse de l'image de marque de Google. Des questions que semblent déjà se poser les internautes après les épisodes Calendar, Gmail et Google Docs… HP et Asus intéressés par l'OS Android de Google Android, le système d'exploitation pour mobile développé par Google n'est, à ce jour, présent que sur deux terminaux mobiles fabriqués par le taïwanais HTC, le Dream (G1) et le Magic. Cet OS de Google, dont les ambitions dans l'univers pour mobile sont connues, semble désormais intéresser les fabricants de ‘netbooks', ces petits ordinateurs portables de taille et de coût réduits. HP, fabricant du netbook ‘Mini 1000', serait ainsi intéressé par l'intégration du système d'exploitation de la firme de Mountain View. Des ingénieurs de HP seraient en train de tester Android. Pour Google, cet attrait des fabricants ne manque pas d'intérêt. Le champion des moteurs de recherche pourrait ainsi trouver une tête de pont lui permettant de déployer toutes les potentialités de son produit dont les principaux avantages sont la gratuité et l'adaptabilité. La firme de Mountain View se félicite, ainsi, de la nouvelle attirance suscitée par son OS. «Android a été conçu pour être à géométrie variable en fonction des appareils sur lesquels il est adapté, des téléphones mobiles aux netbooks. […] Nous sommes curieux de voir comment cette plate-forme ouverte va stimuler l'innovation», explique Katie Watson, porte-parole de Google. HP n'est pas le seul à considérer Android avec intérêt. Le taïwanais Asus devrait proposer, dès cette année, une série de «netbooks» accompagnés de la plate-forme mobile de Google. Selon IDC, 22 millions de netbooks devraient être commercialisés cette année. Abaco réinvente le PC «low cost», sur Atom Il faut se rendre à l'évidence : les nettops sont nettement moins populaires que les netbooks. Les constructeurs et analystes aimeraient que les ultraportables économiques doivent leur succès à leur petite taille et au nouveau marché auquel ils s'adressent. Le public ne l'entend pas de la même façon. En souhaitant un retour à des OS traditionnels et l'adoption d'écrans de «grande» taille, un message fort est lancé : le netbook est populaire, non pas parce qu'il est différent, mais surtout parce qu'il s'agit d'un ordinateur économique. Dans ce contexte, le manque de succès des nettops devient logique. Vendus comme étant novateurs, économes en énergie et compacts, ces produits ratent la cible low cost exploitée avec succès par les netbooks. Tout cela pourrait, toutefois, changer. Ainsi, le constructeur italien Abaco propose, aujourd'hui, un PC économique, le Primo, disponible pour seulement 111,5 euros TTC (assemblé). Ce dernier est architecturé autour d'un processeur Intel Atom 230 cadencé à 1,6 GHz et de 512 Mo de mémoire vive. Le stockage s'effectue par défaut sur une carte flash de 4 Go (ce qui est peu). La machine est livrée nue, avec le système d'exploitation Linux Xubuntu. Une excellente manière de baisser encore le prix de cette offre. Certes, Abaco n'a pas la force de frappe d'Asus, lequel peut facilement jouer sur les économies d'échelle pour réduire le coût de ces produits. Nous pouvons, donc, espérer que les grands constructeurs emboîteront le pas à Abaco et proposeront prochainement des produits mieux équipés, à des prix similaires ou inférieurs. RIM (Black Berry) : résultats en hausse au quatrième trimestre Le canadien Research in Motion (RIM), fabricant du BlackBerry, affiche un très bon quatrième trimestre (à fin mars dernier), signe que la crise qui affecte tous les fabricants de mobiles à travers le monde ne le concerne pas ou très peu. Sur le trimestre dernier, RIM a livré près de 8 millions de combinés, ce qui a généré un chiffre d'affaires de 3,46 milliards de dollars, en hausse de 24,5% par rapport au trimestre précédant et supérieur de 84% à l'année précédente à trimestre comparable, période où le CA avait atteint 1,88 milliard de dollars. Le bénéfice net du groupe a atteint 581 millions de dollars sur ce même trimestre, soit 0,90 dollar par action diluée, contre un bénéfice de 412 millions de dollars l'année dernière, sur le même trimestre. Les bénéfices enregistrés par le groupe sont supérieurs aux attentes des analystes qui tablaient sur un gain de 84 cents par action. La firme, positionnée sur le secteur des smart phones, a profité de l'engouement suscité par ces produits tant auprès des professionnels que du grand public. RIM s'est, au cours de cette année, ostensiblement tourné en direction des particuliers en proposant des produits comme le Black Berry Storm, un terminal tactile. La firme a mené avec succès son incursion en territoire non professionnel. RIM -l'un des seuls à avoir annoncé une campagne de recrutement- s'attend à une année 2009 radieuse. Rien qu'au premier trimestre de l'exercice qui commence, le fabricant prévoit un CA compris entre 3,3 et 3,5 milliards d'euros.A ce jour, le fabricant compte 25 millions d'utilisateurs. Surfer au travail rend plus productif Une bonne nouvelle qui ravira les salariés qui passent un peu de trop de temps sur le Net pendant leurs heures de travail. Selon une étude très sérieuse de l'université de Melbourne (Australie), naviguer sur YouTube et autres Facebook rend... plus productif. L'étude quantifie même ce bénéfice à 9% ! Voilà qui retirera toute culpabilité aux excités de la Toile au bureau ! «Les gens ont besoin de s'évader un peu pour pouvoir à nouveau se concentrer», explique Brent Coker, auteur de l'étude. «De courtes et discrètes pauses, comme un petit tour sur Internet, permettent à l'esprit de se reposer, donc de favoriser la concentration lors d'une journée de travail, et au final, d'accroître la productivité.» Coker précise, néanmoins, que ces «temps de pause ne doivent pas excéder 20% du temps de travail...» Cette étude, qui montre que 70% des 300 salariés interrogés utilisent Internet sur leur lieu de travail à des fins personnelles, vient donc contredire les craintes des directions des entreprises qui multiplient, souvent, les outils de filtrage du Web, craignant pour la productivité de leurs chers salariés. «Les entreprises dépensent des millions en logiciels de blocage pour empêcher leurs employés de regarder des vidéos, de consulter des réseaux communautaires ou d'acheter en ligne sous prétexte que cela représente des millions en termes de productivité perdue», commente Brent Coker. «Ce n'est pas toujours le cas.» Reste que surfer au bureau à des fins personnelles demeure risqué. En effet, les affaires de salariés licenciés pour usage intensif du Web au bureau se multiplient, des licenciements dans de nombreux cas confirmés par la justice.