Le prix pétrole reprend le chemin de la dégringolade. Il a perdu hier 16 cents par rapport à son cours de clôture de lundi dernier après avoir enregistré à l'ouverture des échanges, hier, une légère hausse. Vers 13 h 15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août s'échangeait à 63,89 dollars, le plus bas niveau depuis un mois. Les explications sur cette situation varient chez les experts. «Le marché s'était concentré ces derniers temps sur des statistiques économiques positives, mais il est difficile de voir les prix des matières premières monter quand le chômage est si élevé», a jugé Mike Fitzpatrick, de la maison de courtage MF Global. «Tant qu'on ne verra pas de preuve plus forte d'une amélioration de la demande mondiale, en particulier dans les pays (riches) de l'OCDE, les cours du pétrole devraient continuer à évoluer dans une fourchette environ 10 dollars plus bas que ceux voulus par les pays producteurs (75 à 85 dollars)», ont estimé pour leur part les analystes de Barclays Capital.