«Un projet de décret relatif à la création d'un conseil consultatif pour la communauté algérienne établie à l'étranger est sur la table du gouvernement. Le conseil en question devrait voir le jour incessamment.» C'est ce qu'a annoncé hier M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité, de la Communauté algérienne établie à l'étranger et de la Famille, au cours d'une conférence de presse tenue à la veille du coup d'envoi de la première université d'été consacrée à la communauté algérienne établie à l'étranger. Rappelant que l'appel pour la mise sur pied d'un conseil consultatif inhérent à la communauté algérienne établie à l'étranger avait été lancé par le président de la République lors de la campagne électorale pour les présidentielles, le responsable n°1 du secteur de la Solidarité nationale dans notre pays indiquera que le conseil consultatif en question avait pour principale mission de faciliter les conditions de vie des Algériens vivant à l'étranger. Dans ce cadre, il annoncera qu'un groupe de travail se penche actuellement sur les procédures à même de permettre l'ouverture de succursales banques à l'étranger (notamment en France où la communauté émigrée est, pour des raisons liées à l'histoire, la plus nombreuse, ndlr) afin que les Algériens ne soient plus obligés de recourir aux autres banques pour l'envoi, le transfert ou le dépôt de leur argent. S'agissant de la première université d'été consacrée à la communauté algérienne établie à l'étranger, et qui aura lieu du 22 au 28 du mois en cours, M. Ould Abbès tiendra à dire que toutes les composantes de la communauté algérienne seront représentées à la faveur de cette manifestation. «Nous n'avons pas fait d'invitations sélectives, ni sur des critères idéologiques ou autres. Tous les enfants de l'Algérie seront les bienvenus dans leurs pays», précisera-t-il. Tout en indiquant que quelque 500 participants étaient attendus à Djenane El Mithak, l'orateur dira que l'objectif de cette université d'été est d'instaurer le dialogue avec les Algériens expatriés, outre l'engagement de l'Etat vis-à-vis de cette communauté. «Nous voulons que les Algériens établis à l'étranger puissent retrouver leurs repères culturels, historiques et géographiques. Au cours de notre rencontre, les axes de partenariat entre la mère patrie et ses enfants seront déterminés. Il ne fait pas de doute que l'Algérie a besoin de tous ses enfants. Ces derniers sont appelés à faire profiter le pays de leur savoir-faire. Parallèlement à cela, l'Etat s'engage à leur faciliter toute opération relative à l'investissement. Nous n'omettrons pas de parler des personnes âgées qui, le plus souvent, vivent sont marginalisées», dira le ministre, indiquant que, désormais, et à la suite d'un accord entre la CAAR et une compagnie d'assurance française, les charges liées au rapatriement de la dépouille d'un émigré était de 25 euros par an, soit 2 500 dinars. B. L.