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division deux : menace de boycott
Réorganisation de la compétition à partir de cette saison
Publié dans La Tribune le 02 - 08 - 2009


Photo : Riad
Par Abdelhamid Lemili
La Fédération algérienne de football a décidé de réorganiser la compétition à partir de cette saison sportive. Pour ce faire, ses responsables ont donc opté pour des modalités d'accession et de rétrogradation de la division deux à la division une et inversement, qu'ils jugent comme la solution la plus indiquée à même de ramener l'ordre dans la maison.
Au vu des résultats obtenus, dans un laps de temps très court, par la nouvelle équipe dirigeante de la FAF dans d'autres domaines, notamment par le retour progressif, grâce à des méthodes coercitives et rétorsives exemplaires à l'endroit des joueurs qui enfreignent les règles basiques du jeu, à une certaine forme de discipline sur les aires de jeu et à un degré moindre d'être parvenus à juguler, même si les effets ne sont pas encore aussi spectaculaires, la violence collective dans les travées des stades, nul n'aurait l'idée de s'opposer à des réaménagements susceptibles d'apporter, sinon de ramener dans les stades, une sérénité qui n'aurait jamais dû les quitter. Mais, encore faudrait-il que les présidents de club de division deux acceptent ce qu'ils considèrent comme un oukase qui ne dit pas son nom en ce sens qu'au lendemain de son intronisation, le président de la Fédération algérienne de football, qui avait lancé un ballon-sonde en annonçant les réaménagements précédemment évoqués, avait, toutefois, fait état d'une autre formule qui consistait en le maintien en l'état (accession et rétrogradation) du système en superdivision et une rétrogradation pour cinq clubs de la division une… Cela, afin d'obtenir les justes équilibres.
Que ce choix soit logique ou ne le soit pas, il n'importait plus dans la mesure où les résistances n'étaient pas encore apparentes sauf que l'influence des présidents de club de la division une se fait sous une autre forme. Chaque club a son ou ses hommes placés, si ce n'est directement dans l'institution essentielle qui gère le football, dans d'autres sphères des pouvoirs de décisions de l'Etat. Pour des premiers dirigeants puissants que nous ne citerons pas mais que toute l'opinion sportive identifie aisément, le risque de voir deux équipes supplémentaires quitter la division compte tenu de l'option retenue risquait de mettre en jeu leurs propres ambitions, du moins les ambitions arrêtées pour leur club. Car, est-il alors besoin de le souligner, la garantie du respect des règles du jeu s'effilochera à mesure que la compétition avancera et que les clubs «naturellement» plus concernés que d'autres par la relégation vont voir leurs dirigeants brader à tout-va la suite du championnat. Plus terre-à-terre, disons qu'ils vont monnayer leur docilité ou s'arc-bouter sur leurs dernières forces. En fait, «chacun des cinq clubs sera en mesure de dicter ses desiderata», nous dira un président d'association de l'est du pays.
Superdivision deux ou sous-division deux ?
Le dirigeant d'un autre club tient le même raisonnement sauf qu'il le reformule par rapport à la division qui abrite l'association dont il fait partie. «Raouraoua n'a fait que déplacer le problème de la division une à la…deux. C'est simple, en superdivision, nous sommes tous rassurés : aucun club ne rétrograde mais il faudrait qu'il en existe qui accède. Dans cette optique, il n'y a malheureusement qu'un seul club qui pourra, voire sera autorisé à l'être. Et, là encore, les dés sont pipés par anticipation. Nul n'ignore, quelles que soient la situation et la configuration du championnat, qu'au maximum le nombre de clubs éligibles à une accession ne dépasse pas en vertu des moyens matériels, humains et financiers dont elles disposent, cinq associations. Le reste ne fera forcément que tapisserie avec cet avantage sulfureux de faciliter ou de rendre difficiles les choses aux potentiels précédemment évoqués. En plus clair, les matchs combinés vont constituer la grande attraction de cette saison même si les responsables nationaux du football jurent qu'ils seront implacables face à une telle dérive, affirment le total investissement de la fédération à l'effet de garantir l'honnêteté des prestations, leur transparence et les sanctions jupitériennes qui seront prises à l'encontre de tout club fauteur au cas où il ne respecterait pas les règles du jeu… Il s'agit, là, d'un discours démagogique à souhait, illuminé.»
Partant de ce constat, un premier président, en l'occurrence celui du MOC, avait évoqué la question du retrait de son club si la mesure annoncée en théorie risquait d'être mise en pratique. Une réaction qui séduira progressivement et jusqu'à faire tache d'huile une dizaine de ses collègues des autres associations jusqu'à constituer une sorte de front du refus.
Responsables de la FAF et LNF se sont réunis, hier, avec l'ensemble des premiers dirigeants des clubs de DII dans le but de discuter «les yeux dans les yeux» de cette affaire. Vraisemblablement, si la rencontre aboutit à une solution qui agrée aux deux parties, les concessions auront été grandes chez l'une ou l'autre et pourraient même présager une saison sportive sur laquelle les instances dirigeantes du football national n'auraient aucune emprise au cas où ses responsables (FAF-LNF) esquisseraient le moindre pas de recul après la décision prise et en accédant, donc, aux revendications des représentants de clubs de la division deux. Comme ils feraient preuve aussi d'un autoritarisme, sinon d'un fait du prince préjudiciable pour ces mêmes clubs, lesquels, finalement, n'auront été informés que sur le tard de la décision qui allait être prise, du moins assez tard par rapport aux engagements pris par les présidents avec les joueurs parmi les plus importants sur la scène sportive nationale pour s'assurer le maximum de chances de maintien et pour le quintetteéligible, l'accession. Or, chacun de ces clubs ne détiendra plus que 20% de chances d'accession au lieu des 60% habituels.
Quant aux présidents de clubs frondeurs, feront-ils quitter leur club de la compétition ? Cela est moins évident dans la mesure où une telle décision, parce que unilatérale, ne leur appartient pas. Ils sont tenus obligatoirement de recourir à leur assemblée générale. Quitteront-ils l'association qu'ils dirigent ? Possible sauf que pour certains il y a aussi nécessité de récupérer leur mise. Ce qui est moins évident une fois qu'ils s'éloignent des centres de manœuvres et de prise de décision.


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