Photo : Zoheïr De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Théoriquement, un chef-lieu de la wilaya doit bénéficier de toutes les servitudes puisqu'il représente le point de rencontre de la population d'une région ainsi que le lieu de centralisation de l'administration.Mais sur le terrain, il semble avoir été marginalisé par les décideurs qui l'on éloigné de l'autoroute Est-Ouest qui traverse son territoire sur plus de 104 km.Les usagers de cette nouvelle autoroute doivent actuellement joindre la commune de Bourached, située au sud-ouest du chef-lieu où est localisé un échangeur, pour ensuite revenir vers l'est sur une distance de plus de 10 km et prendre la direction d'Alger. Ce qui veut dire qu'en prenant cette autoroute la distance entre Alger et Aïn Defla va augmenter.De nombreuses personnes préfèrent ainsi joindre le chef-lieu de cette wilaya via la RN 4 puisqu'ils gagnent en temps et en distance.Elles sont habituées à prendre la RN 4 jusqu'à la ville de Khemis Miliana pour intégrer l'autoroute au lieu d'ajouter à leur compteur plus d'une dizaine de kilomètres en passant par la commune de Bourached.«Partir à l'ouest sur une dizaine de km ensuite prendre la direction de l'est vers Alger avec un plus dans la distance, c'est quoi cette planification routière qui nous fait perdre du temps ?» lança un automobiliste avant de poursuivre : «Les services concernés par ce projet du siècle n'ont pas le droit de marginaliser le chef-lieu de cette wilaya.» Et pour y remédier, il propose la réalisation d'un échangeur au niveau de la commune de Djelida pour rendre au moins raisonnable la distance entre le chef-lieu et les communes avoisinantes. La répartition des échangeurs n'a pas pris en compte le chef-lieu de la wilaya, ce qui installe un déséquilibre régional. En attendant l'ouverture d'un échangeur au niveau de la commune de Djelida, de nombreux citoyens continuent de prendre la RN 4 jusqu'à la ville de Khemis Miliana pour joindre la Alger à partir de l'autoroute.