Après l'annonce de la date de la tenue de l'AGE du Comité olympique algérien, samedi 7 novembre courant, le feuilleton du COA connaîtra certainement son épilogue. En effet, parmi les trois candidats qui brigueront samedi prochain le poste de président de l'instance olympique, en l'occurrence Mohamed Belhadj, membre de l'exécutif sortant du COA, Tewfik Chaouch Teyara, président par intérim du COA et le Dr Rachid Hanifi, membre candidat de la Fédération algérienne de football, l'un de ces lauréats sera porté à la tête de cette instance sportive. La tenue de l'AGE et l'élection d'un nouveau président ainsi que ceux du comité exécutif pour les huit postes à pourvoir pour le collège des représentants de fédérations olympiques, dont quatre pour les fédérations non olympiques et autres, et un poste pour le collège «féminin», mettront fin aux tergiversations. Pour rappel, la mauvaise passe qu'a traversée le Comité olympique algérien n'a pas laissé insensible le Comité international olympique (CIO) qui, par la voix de son président, Jacques Rogge, s'est invité dans la «crise» algéro-algérienne. Alors, dans la logique des choses, et sachant que l'Algérie ne peut s'auto-exiler de la scène internationale sportive et olympique, l'AGE mettra peut être fin aux turbulences qui secouent l'instance nationale depuis le début du renouvellement des instances et structures sportives, ce qui a débouché sur le retrait définitif du désormais ex-président du COA, Mustapha Berraf. L'assemblée générale élective du COA était initialement prévue le 31 octobre, avant son report au 7 novembre, rappelle-t-on. Reste qu'au-delà de l'élection du nouveau président et de son bureau, la crise au niveau du Comité olympique persistera du fait que le candidat qui va être élu n'est pas un candidat du consensus et du fait qu'il y a césure au niveau de l'assemblée générale, scindée en deux blocs d'opposition qui se regarderont en chiens de faïence durant leur mandat. Parce que d'un côté, il y a le bloc issu de l'ex-bureau du président Mustapha Berraf, à l'image de Chaouche Teyara et Mohamed Belhadj, qui se représentera après avoir été élu une première fois le 11 juin 2009. Et, de l'autre côté, il y a ceux issus des fédérations nouvellement élues, qui, sous les ordres de la tutelle et la pression exercée sur eux, voteront pour le candidat Rachid Hanifi, sans compter parmi ces fédérations élues, notamment celle de natation, dont le président a démissionné, du volley-ball, de l'escrime et du cyclisme qui ne pourront pas participer à ces élections sur ordre du CIO, qui, par l'intermédiaire des fédérations internationales sous sa tutelle, continue de reconnaître ces deux fédérations anciennement élues. Mais la plus grande forfaiture de ce nouveau comité olympique relooké demeure cette tache indélébile pour chacun de ces membres, qui est, bien sûr, l'exclusion de la majorité des femmes sportives, dont certaines ont porté au firmament l'image de l'Algérie au moment où le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, a appelé à promouvoir la femme, notamment à travers sa représentativité dans les différentes institutions et organes, aussi bien politiques, économiques que sportifs. M. G.