En application du programme Optimexport visant à promouvoir les exportations hors hydrocarbures, 44 entreprises bénéficieront d'un appui pour améliorer leurs capacités en matière d'exportation, et ce, conformément aux contrats de partenariat à l'export (CPE) signés jeudi dernier au siège de l'Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex). La cérémonie de signature a regroupé les représentants du ministère du Commerce, de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et des entreprises sélectionnées. Ces dernières, désormais appelées «Challengers», bénéficieront d'un programme qui touchera plusieurs volets (formation, information…). Il s'agit, en effet, selon les explications fournies de «transférer aux chefs d'entreprise un savoir-faire et des compétences» dans le but d'assurer une meilleure appréhension des marchés extérieurs». En d'autres termes, les entreprises non concernés par ce programme, ont au nombre d'une centaine, feront l'objet d'une autre opération d'aide à l'exportation. Elles bénéficieront de séminaires de sensibilisation et d'autres actions ciblées du programme Optimexport. Ainsi, en plus de la première catégorie d'entreprises, un «vivier plus large» d'entreprises algériennes exportatrices ou potentiellement exportatrices seront sensibilisées, formées et orientées à cet effet. Le troisième groupe est incarné par les institutions publiques et privées du commerce international. Par ailleurs, la Société algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Sagex) prévoit pour l'année 2010 deux nouveaux produits qui s'ajouteront aux services qu'elle propose pour la promotion des exportations. La Sagex, avec un réseau englobant 80 pays, offre actuellement cinq produits destinés aux exportateurs. Les mesures annoncées, faut-il le noter, coïncident avec les déclarations du chef du projet «Optimexport» de partenariat algéro-français pour le renforcement des capacités exportatrices des PME/PMI algériennes. «Les entreprises algériennes ne profitent pas assez des accords d'association internationaux pour l'exportation de leurs produits hors hydrocarbures», a-t-il affirmé mercredi dernier à Tizi Ouzou, rappelant que les exportations hors hydrocarbures demeurent nettement insuffisantes par rapport aux capacités réelles des entreprises algériennes. Un constat dressé à maintes reprises sans arriver à trouver les solutions pour faire démarrer la machine de l'exportation. S. I.