L'année 2009 a été marquée, dans le domaine sportif, par le changement du «statut» du Championnat national et de la Coupe d'Algérie qui sont désormais «labellisés». Une première dans les annales du football algérien puisque dorénavant le Championnat et la Coupe portent le nom de l'opérateur de la téléphonie mobile, «Nedjma». Ainsi, le 10 mars de l'année en cours, Wataniya Télécom Algérie (WTA), a procédé à la signature d'une convention de sponsoring «exclusive» avec la Fédération algérienne de football (FAF). Un contrat s'étalant sur quatre ans et d'une valeur de 300 millions de dinars, qui concerne quatre aspects. Il s'agit de sponsoriser l'équipe nationale de football, la Coupe d'Algérie, les arbitres, ainsi que l'équipe nationale des moins de seize ans. La FAF s'engage, à cet effet, à faire, en contrepartie, la promotion de cette marque. A ce propos, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait indiqué que cette convention est historique pour la Fédération algérienne de football. Quelques mois plus tard, le 30 septembre précisément, le même opérateur signe également une autre convention mais avec la Ligue nationale de football (LNF). Une opération, d'une valeur de 65 millions de dinars, qui porte sur le «Naming» du Championnat national de football de première division. Ce dernier est nommé, depuis cette signature, «Championnat national de football Nedjma de première division». Une manne financière, signale-t-on, qui sera distribuée équitablement aux clubs de la division «une», notamment en prenant en charge les jeunes catégories. Chaque équipe aura droit à un peu plus de 360 millions de centimes. En tous états de cause, ces deux conventions ont marqué un nouveau tournant dans le fonctionnement du Championnat national de l'élite et de la Coupe d'Algérie qui portent désormais une «marque». En prévision d'une professionnalisation exigée, depuis quelques temps carrément par la Fifa, le Championnat national aura sûrement besoin de plus d'argent. Le sponsoring est le moyen le plus adéquat pour avoir la manne financière nécessaire. A. A.