L'arbitre de la partie a totalement faussé le résultat du match par ses décisions aberrantes. L'arbitrage camerounais et le Zamalek ont battu le GS Pétroliers (27-28), un des ténors du handball africain. A chaque fois que les Algériens menaient par un large score, jusqu'à sept buts d'écart, l'arbitre intervenait pour expulser des joueurs pour deux minutes. Le président de section du GSP ainsi que le coach Reda Zeguili ont été outrés par le comportement de l'arbitre et ses décisions partisanes. M. Moussa Slim a affirmé que cette rencontre a été une «vraie mascarade» et que jamais le GSP n'aurait été battu sans le «parti pris flagrant» de la paire d'arbitres camerounaise qui a largement contribué au succès de l'équipe égyptienne. Il n'arrive pas à s'expliquer le «revirement total» des arbitres camerounais qui ont systématiquement tiré leur carton rouge à la face de tous les joueurs algériens pour des «fautes imaginaires». «A un certain moment, nous avons même évolué avec trois joueurs de champ. Le parti pris était tellement flagrant que même en position d'attaque certains de nos joueurs se sont fait expulser pour deux minutes. A aucun moment, nous n'avons joué avec 7 éléments», s'est indigné le responsable du club algérois qui a précisé qu'une protestation officielle, dénonçant cet arbitrage scandaleux, a été adressée au président de la Confédération africaine de handball (CAHB). «Au vu de cet arbitrage, la CAHB et l'IHF devraient réagir et sévir.» Le comportement des arbitres camerounais a redonné confiance aux Egyptiens. C'est là le constat fait par les responsables du doyen des clubs choqués par le travail de coulisses des Egyptiens. Le sept algérois a fait une prestation exceptionnelle, il se dirigeait droit vers le Qatar, quand l'arbitre décida de pencher pour l'Egypte. L'équipe algérienne était nettement supérieure à son homologue égyptienne, elle a réussi à mener plusieurs fois par trois et quatre buts d'écart et parfois même plus, mais l'arbitrage a encore fait des siennes. Après le scénario du Béninois Coffi Codjia, en football lors de la CAN d'Angola, des arbitres roumains en Coupe d'Afrique des nations au Caire, l'Egypte revient à ses vieilles habitudes pour battre l'Algérie. En effet, l'équipe algérienne a été victime de la partialité de l'arbitre qui a tout fait pour avantager les Pharaons. Les Verts ont été désavantagés par les décisions de l'arbitre à la fin de la rencontre, à un moment crucial puisqu'ils étaient à égalité. Cela a énormément pesé sur l'issue finale de la rencontre. La paire d'arbitres camerounaise a fermé les yeux sur beaucoup de fautes égyptiennes, dont de nombreux «marchers» et des passages en force, suivies de buts. D'ailleurs, le public burkinais s'est rendu compte de la machination en quittant la salle juste après l'égalisation des Egyptiens. Même les meilleurs réalisateurs égyptiens n'auraient jamais pu concocter un tel scénario favorable à leur équipe. L'arbitre camerounais l'a fait sans scrupule ni crainte d'une quelconque instance. Le travail de coulisses de Mustapha Fahmi a porté ses fruits au grand bonheur de la délégation égyptienne qui n'en croyait pas ses yeux. L'arbitrage folklorique africain fera, sans l'ombre d'un doute, beaucoup de bruit lors des prochains jours, il restera comme une autre tache noire de cette Supercoupe, détenue par le GSP. L'arbitrage africain démontre encore une fois qu'il est parmi les moins bons du monde. Les camarades de Omar Chahbour ont été crédités d'une excellente prestation, même s'ils n'ont pas atteint leur but : aller pour la troisième fois au Mondial des clubs, à cause d'un arbitrage scandaleux. Chez les dames, nos représentantes ont été battues en finale de la Supercoupe Babacar Fall par les Angolaises de Petro Athletico (18-27). Elles étaient loin du niveau requis, devant un adversaire qui a fait le vide autour de lui depuis 10 ans. Le plus important pour les camardes de Nassima Dob était de faire bonne figure après une troisième et deuxième place lors des dernières participations. Y. B.