Dans une conférence de presse animée jeudi dernier à l'occasion du lancement de sa succursale en Algérie, le directeur général de LG Algérie (GGEAS), M. Ahn Deuk Soo, a annoncé la rupture avec Essalem Electronics qui était jusque-là le représentant officiel de LG en Algérie pour le volet électroménager. La mévente constatée sur le marché algérien a poussé LG à changer de stratégie en Algérie à travers l'ouverture d'une succursale à Dely Brahim. C'est la 89e à travers le monde et la 6e à l'échelle africaine. Pour le directeur de LG Algérie, cette opération est l'aboutissement d'un processus qui vise essentiellement à renforcer la position de LG sur le marché algérien et à rattraper les pertes enregistrées sur le marché ces dernières années. Ces pertes n'ont pas été quantifiées par M. Ahn Deuk Soo qui a refusé de donner des détails sur cette question, se contentant de rappeler tout au long de son intervention que le partenariat conclu avec Essalem Electronics s'est soldé par un échec. Cela dit, Essalem Electronics peut toujours, selon le directeur des ventes de LG Algérie, continuer à vendre les produits LG. En d'autres termes, le choix est donné à Essalem de devenir client de LG Algérie qui vise, en 2010, un objectif de 120 millions de dollars de chiffre d'affaires et 8% de parts de marché. Ce positionnement devra passer, selon le DG de LG Algérie, à 210 millions de dollars et 13% de parts de marché en 2012 pour atteindre 300 millions de dollars en 2014, qui sera l'année d'honneur pour LG qui deviendra toujours, selon les prévisions, n° 1 en Algérie avec un total de 18% de parts de marché.C'est donc dans cette optique que le lancement de cette succursale ne représente qu'une étape dans l'évolution de LG en Algérie qui a misé également sur le service après-vente. Dans ce cadre, un centre d'information clientèle (CIC) et 32 agents agréés sont dédiés à l'orientation des clients. En ce qui concerne le partenariat avec l'ENIE de Sidi Bel Abbès, aucune avancée n'a été signalée. «Depuis 1996, nous essayons de nouer un partenariat avec l'ENIE, mais nous n'avons pas réussi à le faire», a déclaré M. Ahn Deuk Soo sans donner de détails sur les raisons de cet échec. S. I.
