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Des moyens pour redynamiser l'activité sportive dans toutes les disciplines Le président de la République Abdelaziz Bouteflika vole au secours du sport
Abordant la politique sportive, le président Abdelaziz Bouteflika a noté l'effort exceptionnel investi par l'Etat algérien tout au long de cette décennie en vue de développer les infrastructures sportives à travers tout le territoire et pour redynamiser l'activité sportive dans toutes les disciplines. «Nous devons poursuivre la densification du réseau des installations sportives d'une manière rationnelle en veillant, notamment, à doter toutes les localités d'installations sportives de proximité. Nous devons nous investir davantage dans le développement de l'activité sportive et, pour rehausser le rayonnement du sport national de compétition, accorder une attention particulière à la formation des formateurs et des jeunes talents, ainsi qu'à la massification de la pratique à travers, notamment, la relance du sport en milieu scolaire, universitaire et d'enseignement et de formation professionnels, sans oublier le sport féminin et le handisport», a déclaré le président de la République, qui a saisi le débat approfondi consacré à ce dossier pour émettre ses instructions en la matière en direction du gouvernement. En premier lieu, «la pratique sportive doit être intensifiée dans le système national d'enseignement au niveau de tous ses paliers, de l'école à l'université. Elle doit également être accompagnée d'une véritable relance des compétitions sportives scolaires et universitaires. Les infrastructures nécessaires existent dans la plupart des cas et doivent être créées là où elles font, encore, défaut. L'encadrement devra, également, être renforcé à cette fin. L'objectif de deux millions de licenciés dans le sport scolaire et universitaire proposé par le secteur est réaliste. Le gouvernement doit donc réunir tous les moyens pour concrétiser cet objectif durant les cinq prochaines années», a indiqué le président Abdelaziz Bouteflika. Le gouvernement devra étudier les moyens d'alimenter le Fonds national des sports, y compris par des concours budgétaires directs». «L'activité sportive est un moyen de canaliser sainement les énergies de la jeunesse et de fournir en talents nos équipes nationales. Elle constitue un service public que l'État doit soutenir clairement après de multiples expériences de financement parafiscal, menées depuis une vingtaine d'années et qui ont révélé leurs limites. En outre, le renforcement de l'aide de l'État est un moyen de garantir l'égalité des chances et des conditions sportives pour notre jeunesse, partout à travers le pays», a ajouté le président de la République. En troisième lieu, «le sport de compétition doit faire l'objet d'un examen approfondi par le gouvernement, de concert avec le mouvement sportif, pour dégager des solutions en vue de son développement, mais aussi de son assainissement, afin d'en éloigner la violence qui en pervertit l'esprit et porte une atteinte intolérable à l'ordre public.»Les clubs de haut niveau doivent bénéficier de moyens et d'un soutien rationnel à leurs activités, en contrepartie d'une réelle reprise de la formation des jeunes talents et de la relance des compétitions propres à ces catégories montantes, et en contrepartie, également, d'une éradication des pratiques contraires à la morale sportive, ainsi que d'un encadrement réel du public, pour éliminer la violence de nos stades. Le soutien public aux clubs devra s'appuyer sur des cahiers des charges, conditionnant ainsi le maintien de l'aide publique par le respect des engagements pris par ses bénéficiaires. A cet effet, le gouvernement doit ouvrir le dossier du sport de compétition, en relation avec les fédérations sportives et des experts qualifiés afin de dégager des solutions. Construction de sept nouveaux stades de football Le développement du sport en Algérie passe tout d'abord par la rénovation et la construction de nouvelles installations sportives mais le problème majeur est de pouvoir établir une bonne gestion et une maintenance régulière de ces infrastructures. Prenons l'exemple des terrains de football où l'on trouve deux cas de figure : soit du tartan qui ne permet pas une bonne pratique de ce sport, soit du gazon naturel, mal entretenu, ne permettant pas non plus de faire évoluer les choses. Pour cela, le MJS est en train de rénover l'infrastructure sportive en Algérie en entreprenant la construction de stades d'envergure à Oran, Mostaganem, Béchar, Naama, Alger, Tizi Ouzou et Constantine. Le complexe omnisports d'Oran -confié aux Chinois- doit accueillir quelque 50 000 spectateurs. Deux autres projets sont envisagés à Alger : l'un à Ben Aknoun, d'une capacité de 20 000 places, et l'autre à Sidi Moussa, d'une capacité de 50 000 places. Le stade de Tizi Ouzou, déjà entamé, doit être le nouveau stade de la JSK (Boukhalfa) à quelques encablures de la ville. On parle d'une capacité de 70 000 places. Outre ces installations sportives d'envergure, la direction de la jeunesse et des sports de la capitale algérienne a sélectionné le groupe Construction Engineering Group (CRCEG) pour réaliser un stade omnisports de 60 000 places à Baraki, dans la wilaya d'Alger. Le montant du contrat est évalué à plus de 100 millions d'euros. Selon les termes de ce contrat, le groupe dispose d'un délai de 29 mois pour effectuer la livraison du stade. Le nouveau stade omnisports de Baraki sera le deuxième grand stade de la capitale avec le 5 Juillet. Le futur stade de Baraki sera aux normes internationales et permettra aux nombreux clubs de football d'Alger de disposer d'un grand stade pour les rencontres nationales et internationales. En outre, le gouvernement algérien a pour objectif de construire de nouveaux stades omnisports à Oran, Tizi Ouzou et Sétif. Le gouvernement algérien souhaite également réaliser sept grands stades de football pour professionnaliser nos clubs. L'agglomération algéroise disposera de deux nouveaux stades d'une capacité moyenne de 40 000 places. Le premier est en chantier à Baraki, dans la banlieue est de la capitale algérienne et le second à Douera, dans la banlieue ouest, a fait l'objet d'un appel d'offres. A Oran, un stade de 50 000 places est en construction. Et les projets de Tizi Ouzou (50 000 places), Constantine (50 000 places) et Mostaganem (35 000 places),Béchar, (35 000 places), Naama (40 000 places) devraient être lancées dans le courant de l'année 2010. A. B.