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Les erreurs médicales suscitent toujours l'appréhension
Le danger différemment perçu par les médecins et les proches des victimes
Publié dans La Tribune le 04 - 07 - 2010

Les erreurs médicales, un sujet qui alimente régulièrement les colonnes de la presse tant le phénomène prend de l'ampleur.
Les médias se font l'écho de drames touchant des familles qui perdent un des leurs, suite à une faute commise par un médecin. Combien sont-elles à avoir perdu un proche après un diagnostic erroné ou une intervention chirurgicale effectuée à tort ? Des parents sont privés à jamais de leur enfant, un époux ou une épouse est éploré(e) par la perte de son conjoint, la mort d'un être cher est ce qu'il y a de plus difficile à admettre, et davantage lorsque celle-ci est due à une erreur médicale ou à la négligence. De plus en plus de familles de victimes de ces erreurs tiennent à alerter l'opinion publique et à saisir les tribunaux, déterminées à barrer la route à ce type de fautes commises par des praticiens.
Les lecteurs découvrent, effarés, l'autre visage de la médecine qui, au lieu de guérir le malade, provoque son décès. Mais nombreux sont aussi ceux qui s'enferment dans leur douleur, par ignorance de leur droit ou par peur de recourir à la justice.
Ce qui laisse supposer que les chiffres recueillis au niveau de différentes structures sont loin d'être exhaustifs et de refléter la réalité. Le laisser-aller ainsi que les négligences fatales au patient ont, eux aussi, leur place sur la liste des bavures médicales qui endeuillent les proches, causent des handicaps parfois lourds et irrémédiables, et consternent en même temps l'entourage professionnel du médecin responsable de l'acte par rapport à son avenir dans le métier. D'où, d'ailleurs le combat mené par l'ordre national des médecins pour la dépénalisation de l'erreur médicale, un combat perçu par les parents des victimes comme une volonté de couvrir un confrère et de lui éviter la radiation au détriment de la vie d'un des leurs et de la justice. Comment faire comprendre à une victime ou à une personne touchée par la disparition d'un être cher que celui qui en est responsable ne répondrait pas de son acte.
La préoccupation des uns est sans commune mesure avec la douleur des autres aux yeux de tous ceux dont l'existence a basculé un jour en raison d'une erreur ou d'une négligence, ou par la faute d'un médecin (généraliste ou spécialiste), qui prescrit un médicament ou un traitement inadéquat. On a tendance à sous-estimer cet aspect alors que les erreurs de prescription sont courantes, qui peuvent être préjudiciables à la santé humaine et même provoquer la mort. Sans exiger de bilan et sans tenir compte des antécédents du patient ni des contre-indications avérées, des praticiens prescrivent des médicaments qui peuvent être néfastes au malade et aggraver son cas.
Ce qui n'est pas pour rassurer les malades, encore moins ceux qui en ont fait l'amère expérience, et suscite des interrogations sur la mise à jour des médecins en ce qui concerne les produits pharmaceutiques.
R. M.


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