Photo : M. Hacène Par Samira Imadalou Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2010, Peugeot Algérie a écoulé sur le marché algérien de l'automobile 13 012 véhicules. Rien que pour le mois de juillet, le nombre est évalué à 2 101 unités, ce qui représente le meilleur volume pour les sept premiers mois de l'année en cours, suivi du mois de mars, une période durant laquelle les ventes ont atteint 2 010 unités. Avec le résultat enregistré en juillet, la marque au lion a réussi à remonter la pente et effacer la baisse des ventes du mois de juin. Ce qui est encourageant pour les responsables de Peugeot Algérie qui ont, pour rappel, commercialisé 1 652 unités en juin contre 2 000 en mai, 1 752 en avril, 1 575 en février et 1 922 en janvier. Le volume des ventes le plus faible a donc été enregistré en février. Globalement, juillet est le meilleur mois pour Peugeot alors que février et juin sont les mois où les ventes ont été les plus faibles. Par modèle, la 207 continue à dominer les ventes de la marque française en Algérie avec 5 052 unités en sept mois, dont 764 en juillet, suivie de la 308 avec 1 837 ventes. La troisième position est revenue au Partner Origin, qui totalise 1 622 unités après avoir atteint les 637 unités pour le seul mois de juillet, soit les meilleures ventes par modèle après la 207. Le Nouveau Partener n'a totalisé que 209 ventes en juillet contre 189 en juin et 68 en janvier. Pour ce modèle, le volume des ventes le plus important remonte au mois de mars dernier avec 254 unités commercialisées sur le marché algérien. Par catégorie, les véhicules particuliers restent les plus vendus avec 1 847 unités durant les sept premiers mois de l'année contre seulement 254 pour les véhicules utilitaires. Comme c'est le cas pour les autres marques de voitures présentes en Algérie, la part du lion revient aux véhicules roulant au Diesel. Pour Peugeot, cette part est de l'ordre de 63% en juillet contre 37% pour le parc roulant à l'essence. Ce résultat reflète l'attachement des automobilistes algériens au Diesel et leurs réticences aux carburants propres. Apparemment, la politique adoptée par les pouvoirs publics pour encourager l'utilisation des énergies propres n'a pas encore atteint ses objectifs.