Un vibrant hommage a été rendu mardi soir à l'écrivain Tahar Ouettar à la salle Atlas à Alger qui a rebaptisé à l'occasion son cercle culturel du nom du défunt. Une veillée poétique a été animée par une pléiade d'écrivains, de nouvellistes et de jeunes journalistes durant laquelle des séquences vidéo de la dernière apparition télévisée du défunt ont été projetées. Le nouvelliste Saïd Himoudi a présenté des extraits de ses recueils de poèmes dans lesquels il a rendu un grand hommage au fondateur du roman algérien qui a marqué de son empreinte la scène culturelle nationale. De son côté, la journaliste et essayiste Zahia Manseur a donné lecture d'extraits d'un poème intitulé Epitaphe sur la tombe de Nedjma. La nouvelliste Akila Rabhi a lu quelques extraits des ouvrages du défunt qui demeure une référence culturelle et littéraire tant en Algérie que dans le monde arabe. Cette rencontre a été marquée par la présence du neveu du défunt Riad Ouettar qui ne trouvait pas les mots pour exprimer son affliction devant cette perte pour l'Algérie à laquelle Tahar Ouettar est resté attaché jusqu'au dernier souffle de sa vie. Le regretté, a-t-il poursuivi, a consacré sa vie au service de la culture arabe et à la consécration des valeurs humaines et nationalistes au sein de la société arabe. Par ailleurs, le journaliste Mohamed Beghali et l'éditeur Ahmed Madi ont présenté des témoignages sur les réalisations culturelles et artistiques du défunt ainsi que ses contributions pour la promotion du roman arabe.