Le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, a effectué, hier, une visite d'inspection sur quelques chantiers de la capitale. La première halte du ministre a été observée au projet du dédoublement de la RN11 Staouéli-Aïn Benian. Sur place, Amar Ghoul s'est montré satisfait de l'état d'avancement des travaux, tout en émettant certaines remarques. A ce niveau, il ne reste, en effet, selon l'explication des réalisateurs, que le tronçon Aïn Benian-Boufarik. «Ce projet sera complètement achevé dans quelques jours. Toutes les contraintes ont été résolues. Il s'agit du relogement des familles touchées par la voie, de l'assainissement, des lignes électriques», a déclaré M. Amar Ghoul. Le ministre a insisté sur «le renforcement des outils de sécurité et de prévention par voie de signalisation et d'éclairage». Le ministre des Travaux publics s'est arrêté, par la suite, au niveau du carrefour de la RN41, à Chéraga, pour s'enquérir de la réalisation du grand pont dont la longueur est estimée à 160 mètres pour une hauteur de 4 mètres. L'ultime étape de la sortie d'Amar Ghoul a été le projet d'aménagement de la trémie et viaduc Oulmane Khelifa, au niveau des Anassers. Très exigeant à l'adresse des représentants de l'entreprise réalisatrice du projet, le ministre ne veut pas que le chantier soit livré en l'état. «Il ne reste qu'une jonction de 100 mètres à accomplir pour achever les travaux. Il y a une urgence pour l'ouverture de la voie reliant Kouba à Riadh El Fath», dira le ministre. Il a ainsi invité Cosider, qui réalise le projet, à redoubler d'efforts pour réussir une belle infrastructure. Amar Ghoul n'a pas manqué l'occasion pour relever «une baisse de rythme dans la réalisation des travaux». Le premier responsable du secteur des travaux publics abordera, par la suite, la question de la qualification des entreprises algériennes. «Il est temps que nous nous contentions de l'expérience et de l'expertise algériennes. Nous avons des bureaux d'études compétents, il suffit juste de se concerter entre les entreprises nationales. Nous n'avons plus besoin de l'étranger. Pourquoi dois-je recourir à l'étranger pour des travaux que je peux moi-même réaliser ?» a-t-il souligné. Ce dernier a également évoqué la question des ralentisseurs pour dire que «leur implantation (les clous) est régie par un décret comme elle est tributaire d'une autorisation du wali». Amar Ghoul se dit outré par les «critiques» émises contre certains ralentisseurs, alors qu'ils «répondent à des normes internationales», a-t-il expliqué. L'autre point abordé par le ministre des Travaux publics a trait au projet de réalisation des stations-service sur l'autoroute Est-Ouest. Amar Ghoul a indiqué, hier, qu'un accord a été trouvé entre Naftal et le gouvernement et intervient après que Naftal a formulé des réserves quant à la viabilité des terrains choisis. A. Y.