L'économie nationale vit, ces derniers, temps au rythme de la réorganisation et la structuration. Conformément aux mesures prises dans les différentes lois, notamment les lois de finances complémentaires 2009, 2010, la place aujourd'hui est à la promotion de la production nationale et la restriction des importations particulièrement dans les secteurs où les capacités et les potentialités de production existent et n'attendent qu'à être exploitées. Et ce, pour contribuer un tant soit peu à la réduction de la facture des importations. C'est le cas dans l'industrie pharmaceutique et dans le secteur des véhicules industriels. Pour la Société des véhicules industriels (SNVI) par exemple, l'année 2010 est consacrée au redressement et au développement avec un programme sur plusieurs axes (financier, managérial, mise à niveau des équipements…). Dans le deuxième segment, la nouvelle politique du gouvernement mise sur l'amélioration de la place de Saidal dans la production nationale. Les prévisions tablent d'ailleurs sur une couverture à 100% des besoins du marché national en médicaments à l'horizon 2020 avec l'implication des laboratoires étrangers. En matière de tourisme, la priorité est accordée en cette première année du quinquennat 2010-2014 à la rénovation des hôtels existants et à la construction d'autres répondant aux standards internationaux de manière à relancer le tourisme en Algérie. En somme, les chantiers lancés sont nombreux et touchent de nombreux secteurs économiques. Mais pour les résultats, il faudrait attendre pour voir. Car les chantiers de ce genre nécessitent un suivi rigoureux et une gestion efficace pour ne pas tomber dans les erreurs commises dans les anciens programmes de développement socioéconomiques à savoir les retards, le non-respect des normes de réalisation et les surévaluations. Des erreurs qui ont coûté cher à l'Etat et qui ont freiné l'essor de l'économie nationale. S. I.