Le dernier boxeur algérien en course pour une place en demi-finale, lors de ces JO de Pékin, s'est fait éliminé hier. Ainsi, Abdelhafid Benchabla, dans la catégorie des 75 kg, n'a pu l'emporter, en quart de finale, face au Chinois Zhang Xiaoping qui a surtout été aidé par le public et, jusqu'à une certaine proportion, par l'arbitrage. L'Algérien avait été d'un niveau un peu plus élevé mais plusieurs de ses points n'ont pas été comptabilisés. Benchabla, a donné le ton dès le départ avec une stratégie offensive qui s'est avérée payante, du moins en ce qui concerne ce premier round (remporté par 3 à 2). Mais, dès le second, les choses ont pris une autre tournure. Benchabla a perdu tous les trois autres rounds. En somme, le Chinois l'a emporté sur le score de 12 à 7. Donc, c'en était fini avec la boxe. Pourtant, au départ, plus d'un s'attendait à ce que les pugilistes algériens décrochent, au moins, un podium. Une situation qui n'est pas sans conséquence puisque le président de la Fédération algérienne de boxe (FAB), Mekhtar Mechta, a décidé (avant ce combat) de résilier le contrat du directeur technique national Karim Aïouaz. Ce dernier, n'ayant pas apprécié les déclarations du président de la FAB, est intervenu sur la radio pour exprimer sa désapprobation envers ce qui se passe au niveau de la fédération. Aïouaz a d'ailleurs signalé qu'il était le seul DTN au monde n'ayant pas fait le déplacement à Pékin. Il a ajouté que, de toute façon, il avait auparavant décidé de démissionner. La FAB est la seconde fédération à provoquer un «scandale» en direct de Pékin après celle de l'athlétisme avec ce qui est appelé l'affaire Aggoun.