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«Nous essayons aussi d'apprendre de nos erreurs»
Brahim Noual, commissaire du 2ème Festival international du théâtre d'Alger :
Publié dans La Tribune le 30 - 10 - 2010


Entretien réalisé par Sihem Ammour
La Tribune : A l'occasion de la clôture du 2ème Fita, pourriez-vous nous donner un premier bilan de cette édition ?
Brahim Noual : Tout d'abord, je voudrais faire le constat d'une satisfaction. Ce n'est pas de l'autosatisfaction, mais c'est celui des efforts accomplis en tant qu'équipe, essentiellement formée de jeunes et cela est déjà en soi un point positif. Les autres points positifs sont notamment les ateliers de formation au nombre de six, auxquels ont participé près de quatre-vingt-dix jeunes. Nous avons eu aussi trois journées sur le théâtre et la narratologie, des représentations au niveau des wilayas limitrophes mais des espaces de proximité, des places publiques à l'instar de la place de la Grande-Poste, des maisons de jeunes de Bab Ezzouar ou de Staouéli et du Bastion 23. Cela nous a permis d'aller au-delà de l'animation artistique pour une réelle animation culturelle, parce que nous avons un cahier des charges à respecter établi par le ministère de la Culture qui nous a donné les moyens de mettre en place tous ces programme et ces activités. Mais la grande satisfaction, c'est le public, pas seulement celui des festivaliers mais je parle du grand public qui est venu des différentes franges sociales pour partager cette manifestation dédiée au 4e art.Je suis aussi satisfait des jeunes qui ont découvert le théâtre à travers des stages et des espaces de proximité, ils sont venus au théâtre par effet d'entraînement. Il était présent quotidiennement et c'était aussi cela notre but et notre objectif. Mettre en valeur cet art et l'ouvrir à tous les publics, vers la ville et la société.
Et à propos des points négatifs...
Il y a certainement des points négatifs. Pour cela, nous avons dit dès le départ que nous avons installé un comité de sages présidé par Adar, afin de nous donner, un bilan, une analyse et une critique de cette édition. Ce bilan sera un rapport de tout ce qui nous a manqué. Car nous essayons, nous aussi, d'apprendre de nos erreurs, et faire beaucoup d'efforts pour nous améliorer lors des prochaines éditions. Nous ne sommes qu'à la deuxième édition et c'est important d'apprendre de l'autre et d'écouter ses remarques pour améliorer les choses. L'aspect pédagogique, c'est de ne pas être seul, l'aspect pédagogique, c'est d'être aussi avec les autres et de les écouter et nous essayerons d'écouter au maximum toutes les critiques pour que cela devienne bénéfique pour le théâtre en Algérie.
L'une des critiques était la localisation du colloque à Azur Plage le rendant inaccessible pour le grand public.
Le plus important pour nous est que le colloque ait lieu et que les actes de cet événement scientifique soient transcrits, publiés et mis à la disposition du grand public. Ainsi, même si le grand public n'as pas pu accéder au colloque à cause du lieu, il pourra avoir accès aux
travaux débattus lors du colloque grâce à cet ouvrage qui sera distribué au niveau des bibliothèques publiques et universitaires. Par contre, l'intérêt, n'est pas le lieu, mais le fait même de réunir des universitaires et des chercheurs avec les praticiens du théâtre. Le plus important est de créer le dialogue entre le volet artistique et scientifique du théâtre. Ainsi l'apport des journées d'étude, c'est l'importance de poser les jalons non pas des questionnements mais de chercher les meilleures solutions possibles. Je voudrais aussi ajouter un autre point sur la formation. Il est important pour nous de nous ouvrir à la formation, et le ministère a donné les moyens de la formation complémentaire par rapport aux formations académiques données au niveau des instituts. Nous avons œuvré pour donner un complément de formation sous forme de master-class, afin d'améliorer les conditions d'application techniques et artistiques.
Nous avons constaté un réel engouement pour les arts de la parole. est-ce que vous allez inscrire cela dans la continuité ?
Notre intérêt est que pour le conte, le Griot, le Gouala, la Hala, toutes ces cultures ancestrales, ce patrimoine immatériel deviennent accessibles non seulement aux spécialistes mais aussi à la grande majorité. C'est pour cela que nous avons opté pour des spectacles de proximité. Pour que, à travers ces espaces dédiés à la jeunesse, les jeunes puissent venir et appendre. Ce qui nous satisfait aussi lors de cette édition, c'est la revendication de la part de la jeunesse et des artistes pour que cette tradition remonte en tant qu'élément de notre identité et se la réapproprier pour qu'elle devienne une écriture et une expression artistiques de haute facture. Par conséquence, il devient évident que cela va se faire dans la continuité non seulement au niveau des prochaines éditions du Fita mais aussi, au niveau même du TNA qui pense à installer cette pratique, améliorer les conditions des prestations, d'espace et les conditions artistiques et techniques. Je pense que le plus important, c'est que le public a d'emblée adhéré à cette forme théâtrale et nous serons toujours au rendez-vous pour le satisfaire car nous sommes à son service et celui du 4ème art.


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