Synthèse de Wafia Sifouane Après trois semaines de festivités non-stop, la 3ème édition du Festival mondial des arts nègres s'est clôturée vendredi dernier. Pour marquer la fin officielle de cette manifestation à laquelle l'Algérie a largement contribué à travers une riche participation de l'artisanat d'art et de musique, les organisateurs ont opté pour deux grands galas organisés simultanément à Dakar et à Saint-Louis, tandis que d'autres activités culturelles ont égayé diverses régions du pays. On citera, entre autres, arts d'Afrique, arts visuels, artisanat d'art, cinéma, culture urbaine, danse, design, littérature, mode, musique, théâtre, architecture traditionnelle, sciences et technologie, gastronomie et sport. S'exprimant lors de la cérémonie de clôture de cet événement culturel ponctué par la tenue d'un forum sur «la renaissance africaine», le président sénégalais, M. Abdoulaye Wade, a affirmé sa satisfaction vis-à-vis des conditions générales ayant accompagné le déroulement de ce festival tant attendu et qui a témoigné de la création de diverses infrastructures culturelles. Le chef de l'Etat sénégalais s'est également félicité de «la réceptivité de son peuple qui a relevé le défi de la mobilisation, de l'organisation et de la participation, répondant ainsi de façon éclatante à la mission que l'Union africaine avait confiée au Sénégal». Par ailleurs, le même responsable a profité de l'occasion pour rendre hommage à l'ensemble des acteurs du festival tout en les remerciant pour leur «contribution précieuse pour la réussite de cette 3ème édition». D'autre part, les participants ont indiqué que le festival a été une occasion pour donner «plus de visibilité à la culture africaine sur le continent et parmi la diaspora noire à l'étranger». Ils souligneront également que cette manifestation a permis la revalorisation du patrimoine culturel africain, les organisateurs ont qualifié le festival d'événement d'ampleur internationale ayant porté une nouvelle vision d'une Afrique libérée. Rappelons qu'avant d'accueillir la 3ème édition qui s'était ouverte le 10 décembre dernier, le Sénégal avait abrité la 1re édition en 1966 alors que la seconde avait été tenue en 1977 au Nigeria. En outre avec l'organisation du 2ème Festival culturel panafricain à Alger et le retour du Festival mondial des arts nègres, l'Afrique semble fin prête à envahir la scène internationale et faire valoir ses richesses matérielles et immatérielles et, pourquoi pas retrouver son statut de berceau de l'humanité.