De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Des dizaines de jeunes ont procédé hier à la fermeture du siège de l'APC de Bellas, sud de la wilaya de Aïn Defla, en guise de protestation. Les manifestants ont demandé le départ du président de l'APC, lequel, d'après eux, n'est plus en mesure de répondre à leurs préoccupations liées au développement local. Selon des sources bien informées, le retard dans la distribution de logements depuis 2006, la qualité des travaux de la route entre la cité du 20-Août et celle du 1er-Novembre sur une distance de 600 mètres, l'absence d'éclairage public et l'aide rurale figurent parmi les points ayant irrité ces jeunes.Pour sa part, le président de la municipalité a jugé que certains points soulevés relèvent de la compétence des services techniques. Quant à l'éclairage, c'est une question d'ampoules grillées et que ses services procèdent régulièrement à leur remplacement. S'agissant de l'aide rurale, il a annoncé que trois douars (Karkite, Ghraba et Bouhakim) viennent d'être intégrés dans le programme, lequel prend en charge plus de 200 familles, à condition qu'elles regagnent leurs habitations initiales. Concernant l'emploi, la municipalité a transmis une liste de 150 personnes à la Direction de la formation professionnelle, une autre de 50 à la Direction des travaux publics et une 3e de 26 jeunes à la Direction de l'environnement, alors que la Conservation a été destinataire d'une liste de 20 jeunes pour leur prise en charge en matière d'insertion à l'emploi sachant que beaucoup de jeunes n'ont pas de diplôme permettant l'accès à un poste de travail. D'après notre source, 400 demandes de logement sont en instance au niveau de l'APC. Les manifestants ont par ailleurs accordé un délai à la municipalité pour prendre en charge leurs préoccupations. Il est à noter que cette commune est classée parmi les plus pauvres de la wilaya.