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«Les travaux de restauration à Tlemcen en sont à 70%»
Abdelwahab Zekkar, directeur de l'OGBC, sur les ondes de la Chaîne III :
Publié dans La Tribune le 02 - 02 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Sihem Ammour
«Nous sommes à 70% l'avancement des travaux de restauration à Tlemcen», a annoncé, hier, Abdelwahab Zekkar, directeur général de l'Office national de gestion et d'exploitation de biens culturels protégés, (OGCB) sur les ondes de la Chaîne III dans le cadre de l'émission «L'invité de la rédaction» animée par Souhila El Hachemi. Ces travaux de restauration concernent non seulement la ville de Tlemcen, mais aussi des villes environnantes comme Nedroma, Sebdou ou Honaïne. Il a souligné que ces projets qui entrent dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» ont été financés par l'Etat avec une première enveloppe de 900 millions de dinars qui, après une rallonge budgétaire, atteindra par la suite 1,3 milliard de dinars. Il a souligné à ce propos : «C'est peu en vérité puisque la ville de Tlemcen renferme près de 70% du patrimoine islamique algérien. Même si on mettait quatre fois ce prix, cela ne serait pas cher ; une restauration équivalente à l'étranger coûterait dix fois plus cher.» Par ailleurs, une bonne partie de l'intervention du directeur de l'OGCB a porté sur la restauration de la Casbah suite aux nombreuses questions des auditeurs. Il a rappelé que le plan permanent de sauvegarde de la Casbah a été achevé, après trois années d'étude et qu'il est maintenant soumis au vote du gouvernement. A propos de l'application des opérations de restauration, il a souligné que «ce plan à l'intérieur contient un règlement, qui est son instrument majeur. Il doit d'abord être absolument approuvé par l'APW d'Alger pour devenir une loi opposable au tiers. Au même moment, il va passer au conseil interministériel pour que l'Etat puisse dégager les sommes nécessaires afin d'aider les habitants de la Casbah, soit en leur donnant des aides pour reconstruire leur maison, soit en en achetant certaines. Il s'agit aussi de l'aménagement de placettes, de rues, de réseaux souterrains et sur le sol».M. Zekkar a ajouté que des actions prenant en compte l'aspect social, économique et la restauration doivent être menées. Précisons à cet effet qu'il y a plus de 60 propriétaires qui se sont
présentés au niveau de l'Office pour se désister de leur maison, la céder gratuitement à condition qu'elle devienne un équipement public, la vendre à l'Etat ou se proposer de la restaurer en apportant leur contribution alors que l'Etat payera le reste. A propos des maisonnettes que les propriétaires refusent de restaurer, il a affirmé que «c'est l'Etat qui va les récupérer et l'instrument, c'est l'Office par le biais du ministère de la Culture. Ces propriétaires ne veulent pas les restaurer afin que les maisons s'écroulent et qu'ils puissent construire des maisons plus modernes. A partir du moment où la Casbah est un site protégé par la loi, l'Etat ne peut pas les laisser faire. Si les propriétaires acceptaient de restaurer leur maison, cela serait la meilleure des choses ; s'ils n'acceptent pas cette restauration, l'Etat peut même passer à l'expropriation pour utilité publique».A propos des montants qui ont été dégagés pour l'étude de ce plan, la note s'élève à 25 millions de dinars. Mais plus de 900 millions ont été débloqués par l'Etat pour les travaux et les mesures d'urgence, précise l'intervenant. Ainsi, l'Office est intervenu sur 314 maisons qui ont été étayées et protégées contre les infiltrations des eaux de pluie et des eaux souterraines. Concernant le futur chantier, M. Zekkar a estimé qu'«il s'agit de 102 hectares et de 1 816 maisonnettes, de 716 maisons à restaurer, de plus de 9 000 m⊃2; à reconstruire et à revitaliser», car restaurer pour restaurer ne veut rien dire et ça ne sert à rien. Une fois restaurée, la Casbah doit vivre comme toutes les médinas, expliquera le responsable. «Le 1er secteur, Amra-Ali, Sidi Ramdane et Mer rouge, c'est 24 milliards de dinars. Le 2ème secteur, Amar El Kamma, Souk El Djemaa et Lalahou, c'est 22 milliards. Il faudrait 56 milliards de dinars pour faire face à la restauration de la médina, il y a la quote-part du citoyen mais le gros de ce budget sera débloqué par l'Etat. Cela se fera par tranches et prendra à peu près une dizaine d'années», ajoutera-t-il.Le responsable a aussi confirmé que, depuis 1962, près de 2 400 milliards de dinars ont été dépensés et 11 000 appartements distribués pour le relogement des habitants de la Casbah afin d'entamer sa restauration. «Des erreurs ont été faites dans ce domaine, nous en avons pris acte et avons tiré des leçons du passé», conclura-t-il.Abordant les ruines découvertes à la place des Martyrs lors des travaux du métro d'Alger, il dira que «la place des Martyrs est le cœur de la ville, où il a été découvert deux mille ans de l'histoire de la ville. Cela va des Phéniciens à la 1re et à la 2ème période ottomane en passant par les Romains et les Beni Mezghenna. C'est un véritable millefeuille de vestiges… Afin de préserver cette mémoire, les travaux du métro qui devait passer à 19 mètres de profondeur ont été stoppés. Maintenant, ils seront poussés à plus de 34 mètres de profondeur afin de faire de la place un musée souterrain à ciel ouvert sous lequel débouchera le métro. En sortant du métro, vous traverserez le musée». Il a conclu son intervention par les actions combinées entre les différents secteurs pour la sauvegarde et la restauration du patrimoine de toutes les
villes algériennes.


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