Clôturée hier à Agadir, la 8e édition du festival Cinéma et Migration, qui a débuté le 9 février dernier, a rendu hommage, vendredi dernier, au réalisateur algérien Mahmoud Zemmouri après la projection de son long métrage Beur, blanc, rouge réalisé en 2006 et qui traite de la problématique de la double identité chez les jeunes issus de l'émigration.Pour son édition 2011, qui a duré quatre jours, le festival Cinéma et Migration a présenté à son public plusieurs courts et longs métrages, dont Hors la loi de Rachib Bouchareb, les Oubliées de l'histoire de Hassan Benjalloun, Amreeka de Cherien Dabis, Larbi de Driss Mrini, Madjid de Nassim Abassi, Artiste de Lahoucine Chkiri, Au nom de mon père d'Abdelillah Zirat, Abandon de poste de Mohamed Bouhari et Dis-moi maman de Rachida Chbani. Le rendez-vous cinématographique a rassemblé plus d'une centaine de cinéastes, acteurs, producteurs, critiques et universitaires, Marocains et étrangers. Le jury de cette édition a été présidé par l'acteur franco-camerounais Eriq Ebouaney.Le réalisateur honoré, très apprécié et populaire au Maroc, a confié qu'il travaille actuellement sur le projet d'une comédie qui traite du thème du mariage. Certifié halal est le titre de cette nouvelle production cinématographique qui sera tournée en Algérie et en France. Concernant le casting, Mahmoud Zemmouri a indiqué que les rôles seront tenus par des comédiens algériens vivant en Algérie et d'autres en France. Natif de Boufarik, Mahmoud Zemmouri, qui a étudié le cinéma à Paris, a occupé le poste d'assistant réalisateur sur deux films d'Ali Ghalem tournés en France. Il passe par la suite de l'autre côté de la caméra et joue dans de nombreux films, dont Tchao Pantin de Claude Berri en 1983 et la Smala de Jean-Loup Hubert en 1983. Il entamera plus tard une carrière de réalisateur avec Prends dix mille balles et casse-toi en 1981, les Folles années du twist en 1983, De Hollywood à Tamanrasset en 1990, l'Honneur de la tribu en 1993 et 100% Arabica en 1997. Il a élégamment à son actif une participation dans le film Munich de Steven Spielberg en 2005. W. S.