De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Le mouvement de grève nationale déclenché par les médecins résidents a trouvé un large écho auprès de leurs collègues d'Oran. Tôt dans la matinée d'hier, les blouses blanches se sont rassemblées devant le siège de la direction générale de l'hôpital d'Oran. En plus des résidents de l'ensemble des services médicaux et chirurgicaux, le mouvement a connu également une large adhésion des résidents en pharmacie et de ceux en chirurgie dentaire, nous affirment les délégués des étudiants. «La grève est suivie à 100% et dans tous les services à l'exception des urgences médicochirurgicales (UMC) et le service d'oncologie», nous explique un médecin résident, porte-parole des grévistes au CHUO. Le nombre de médecins résidents, chirurgiens-dentistes et pharmaciens avoisine 1 725, nous confient les médecins grévistes. «Nous avons les mêmes revendications nationales et nous les soutenons jusqu'au bout, car elles nous concernent», relèvera notre interlocuteur. Néanmoins, les résidents qui exercent dans les établissements hospitalo-universitaires n'excluent pas le recours à d'autres grèves et mouvements de protestation pour dénoncer la détérioration des conditions de travail et l'absence de moyens pour le bon exercice de leurs fonctions et missions, affirment-ils. «Pour le moment, nous nous focalisons sur les problèmes de statuts et autres insuffisances pédagogiques, notamment pour ce qui est de l'article 8 de l'arrêté ministériel n°709 instituant les examens, validant les années intermédiaires. Sur le plan social, cela sans la révision des régimes indemnitaires, des primes et des allocations.»